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Le nouveau capitalisme

Publié le 26 octobre 2009 par Reinach

« Pour mener les hommes, il faut marcher derrière eux » Lao tseu
En marchant derrière eux, je leur donne ma confiance, je les responsabilise, je les regarde faire, je peux les aider, les écouter, les conseiller.

Pour que je puisse marcher derrière eux en toute quiétude, je les coache, je les responsabilise, je leur donne confiance en eux, je leur fais prendre conscience de leur talent, je les forme, je les informe, je les nourris positivement et intellectuellement, je les remercie, je les écoute.

Il fût un temps ou le management consistait, selon certains grands gurus, à déléguer et à contrôler, à distribuer des tâches, à mesurer les résultats et… à sanctionner.

Les temps changent et les individus évoluent !

Crises après crises des idées naissent de nouveaux comportements, les tendances en matière de consommation se déplacent, nous partageons de plus en plus nos besoins, nos inquiétudes, nos raz le bol et aussi nos espoirs, nos souhaites, nos idéaux.
Internet permet de se rencontrer virtuellement et parfois en personne autour de valeurs, d’idées.

Des tribus se forment, des courants s’organisent, les comportements évoluent autour de nos besoins, de nos problèmes, de nos vies.

Tendances insignifiantes ?

Portons y attention ! Les tribus de valeurs s’organisent.

Valeurs de vie ou de survie, valeurs humanistes avant tout !

L’être est en train de retrouver son humanité et sa vie, il sort de sa situation de mouton innocent, consommateur « presse bouton ». Doucement certes, mais le chemin se trace, des précurseurs défrichent, d’autres vont suivre.

Ces changements apparemment philosophiques provoquent la renaissance de valeurs et de croyances fondamentales qui furent à l’origine du développement humain et de la richesse de bien des civilisations depuis plus de 2000 ans.

Après stress et détresse, déprime et suicide, la vie semble reprendre le dessus. Pas des pensées, pas que de la philosophie, des comportements, des regards, des actions, des gestes posés par lesquels on retrouve la confiance, le fait de se sentir responsable, écouté, reconnu, vivant avec un projet fondamental, sa vie !

Et dans les entreprises ?

Les richesses intellectuelles et humaines quittent l’entreprise petit à petit, sans bruit, sans heurt, parce que les valeurs capitalistes de ces dernières années n’attirent que les mercenaires et essayent de garder les autres enfermés dans de fausses croyances sclérosantes et réductrices. L’employé est présent, il fait du présentéïsme !

Alors consciemment ou non on se met à partager des visions humanistes, des groupes informels se reconnaissent, des échanges se produisent au delà des valeurs bureaucratiques, au delà des petits chefs et des jeux de pouvoir, au delà de la mécanique de productivité.

Rien de nouveau certainement, si ce n’est la possibilité extraordinaire de mettre en place un nouveau concept organisationnel qui s’appuie sur des idéaux humanistes. Un nouveau capitalisme qui produira des bénéfices encore plus grands puisque libérateur de cette fabuleuse énergie humaine.

Vous avez un doute ?

Selon les résultats d’une étude du Anderson Consulting Group’s Institute for Strategic Change,communiqués dans le livre The End of Management and the Rise of Organizational Democracy, de CLOKE, KENNETH, GOLDSMITH et JOAN (2002), : « le prix cumulatif des entreprises les mieux gérées s’était accru de 900 pour cent au cours des dix années précédentes, contre 74 % pour celles dont le leadership (naturel des décideurs) faisait défaut ».
Les auteurs ajoutent par ailleurs : « Nous avons successivement vu le travail comme « activité », « processus », « relation ». Il est temps de le voir comme « actualisation » de « l’intégrité », de « l’estime propre », des « valeurs » et de la « personnalité » servant à nous définir comme être humains. « Le management est habile à gérer les activités et les processus de l’organisation, mais éprouve de la difficulté à composer avec les relations, les attitudes, les valeurs et l’actualisation de soi ». Le « management n’a plus à assigner des tâches ou dicter des normes de conformité », mais à « identifier les problèmes » et à « assumer la charge du travail fini ».

Est-ce un nouveau concept de management ?

Certes cela change les croyances des manageurs et leurs actions quotidiennes.

Ce changement pour créer un nouveau capitalisme est bien plus efficace et producteur de richesses. Il se décline en actions probantes de management ou, lorsque le manageur devient un coach inspirant porteur de valeurs vitales, cohérent et compétent dans son rôle de management. Voir notre site professionnel

Car aujourd’hui les employés veulent être responsables. Responsables d’eux même, ne pas avoir l’impression d’être un numéro ou un exécutant de base. Ils veulent être reconnus comme responsables vis à vis de leurs collègues, de leur hiérarchie et de leurs clients. Etre responsable, cela veut dire apporter une réponse et non obéir à une directive.

Peu d’organisations réussissent faire évoluer de la sorte leur culture et leur contexte car il ya bien souvent une contradiction profonde entre les valeurs énoncées et les comportements vécus.

Travailler les comportements autour des valeurs, apprendre les gestes qui démontrent ces valeurs est une histoire d’éducation et de culture, de richesses personnelles, de richesses humaines.

Aussi simple que cela, donner de la consistance à un nouveau capitalisme, c’est donner de la consistance à la relation, à l’être, avec des modèles cohérents.

Le temps de la parole et des grands discours semblent se terminer, arrive le temps des gestes et des comportements ad hoc.

Pour mener les hommes, il faut marcher derrière eux, leur laisser la place, les mettre en avant, les valoriser, leur faire prendre conscience de leurs talents et les laisser être responsables. Les leaders de ce nouveau capitalisme vaudront de l’or, même les mercenaires en auront besoin !

DIDIER REINACH
Créateur de valeurs

CELLULAIRE : 514 349 9685
www.elixihr.com
http://blog.reinach.net
http://www.mybeing2.com


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