Ophélie Winter la résurrection

Après une longue absence, l’ex-animatrice et star du R’ n B frenchy revient à 33 ans, plus forte que jamais. Nouvelle jury de « Popstars » sur M6, Ophélie montre enfin son vrai visage.
FEV : Comment allez-vous ?
Ophélie Winter : Je suis en pleine forme, beaucoup plus posée, calme, je vais beaucoup mieux qu’il y a quelques mois. Et je viens de terminer une aventure incroyable avec Popstars.
FEV : À quoi ressemble le cru 2007 de « Popstars » ?
O. W : Ils sont bourrés de talent. Même si certains sont encore beaucoup trop jeunes pour être mis sur le devant de la scène, le niveau était vraiment haut cette année. J’ai craqué sur les dix finalistes, j’ai été une vraie maman, j’ai pleuré à chaque départ, mais je vous garantis que le résultat vaut le détour.

FEV : Comment êtes-vous devenue membre du jury ?
O. W : On m’avait proposé un autre programme juste avant « Popstars », mais leur concept m’a séduite. Je ne suis pas animatrice ici, il ne s’agit pas de faire de la télé, je rentre dans une histoire dont l’objectif est de faire naître une star. Et puis j’étais entourée de deux jurés (Sébastien Farran et Benjamin Chulvanij) qui sont mes potes depuis quinze ans. On a donc été très complices tous ensemble. Pas de caprices de nana, je suis plus un mec qu’une nana.
FEV : « Popstars » montre une Ophélie Winter sous un autre jour, moins excentrique, plus nature. Est-elle celle que vous êtes vraiment ?
O. W : C’est vrai que j’ai été en retrait pendant toute une partie du jeu. Pas de faux cils, pas de make-up, je suis venue avec mes oreilles et mon coeur, plus nature que jamais. J’ai même dû me dépassionner pour départager des candidats aux moments cruciaux.
FEV : Vous renaissez, en somme, comme votre album baptisé « Résurrection », qui sort à la fin de l’année.
O. W : J’ai enfin atteint une certaine sagesse, je me retrouve, je me montre en vrai. Lorsque j’ai vu les premiers montages des émissions, je ne me suis pas reconnue, mais c’est ainsi que j’assume ce que je suis désormais.
FEV : Vos galères des dernières années – drogue, dépression –, c’est bien fini ?
O. W : J’ai vécu beaucoup de bas, des moments ultra douloureux, et si je sais ce qui se passe quand on est « en haut », au moment où tout brille, je vous garantis que les merdes physiques, psychologiques, le ras-le-bol général et la dépression vous apprennent beaucoup. D’un seul coup, vous vous retrouvez toute seule, les amis disparaissent d’un coup. Ce qui m’a aidée, c’est finalement de ne pas avoir le choix de m’en sortir. Aujourd’hui, je suis en vrai béton, blindée, prête à tout surmonter.
FEV : Vous regrettez le passé ?
O. W : Non, je ne regrette rien (rires) ! J’assume tout ce que je suis, tout ce que j’ai pu faire, et j’ai encore plus d’envies aujourd’hui. Après treize films, j’aime toujours le cinéma, j’aime autant la musique.
FEV : La nouvelle Ophélie is back ?
O. W : Oui, et pour de bon. Je collabore en ce moment à l’album du lauréat de « Popstars », auquel j’ai donné un des morceaux prévus pour mon futur album. Je l’ai fait de bon coeur, c’est comme ça que je suis.
Par Alexis CHENU
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