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Banderille n°318 : Ni putes, ni soumises

Publié le 02 novembre 2009 par Toreador

Le grand fossé

La mode est à Astérix – La zizanie qui saisit l’Ump est un incendie qui se propage à la vitesse d’un cheval au galop. Qu’il s’agisse de la taxe professionnelle, de l’affaire de l’EPAD ou du grand emprunt, c’est le même message : les élus de l’Ump en ont marre d’être des plantes vertes dans le sarkozysme de mouvement.

Au coeur de ce bazar – comment appeler d’un autre terme cet étalage de dissensions ? – un épisode particulièrement pitoyable a attiré mon attention : la guéguerre de maternelle qui oppose Rama Yade à Nadine Morano.

Porqué no te callas ?

Sortant de sa niche (fiscale), la première a désavoué, tel un enfant gâté, sa ministre de tutelle sur le financement du sport professionnel. La seconde a voulu jouer les aboyeurs de service et, en tant que porte-parole bis, a cloné Chevènement en rappelant qu’un ministre, ça la fermait ou ça s’en allait. Les plus érudits savent qu’en réalité, c’est une variante de Gambetta sur Mac Mahon (« Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, croyez-le bien, Messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre »).

Bref.

La petite a répondu à Morano « En politique on ne répond pas en descendant à ce niveau-là. J’ai une haute idée de la politique et ce n’est pas celle-là ». Ceci me fait penser à une variante de «  J’parle pas aux cons, ça les instruit ». En attendant peut-être une énième réplique du type – « C’est celui qui dit qui est (?) »

Les joyeuses mégères de Windsor

Sur le net, on est plutôt favorable à Rama Yade, la jolie Falbala black qui ouvre sa gueule. Moi, je vous dirais que les deux méritent un carton rouge.

Rama Yade réagit en petite bourgeoise propulsée tout en haut de l’Etat qui se permet de donner son avis sur tout et de jouer la délicate sur son implantation politique. Elle oublie que l’opinion, c’est comme le trou du cul : tout le monde en a un. Si elle est en manque, elle peut toujours ouvrir un blog.

De l’autre coté, on a Nadine Morano, la Bonnemine du village dont la seule qualité jusqu’ici est d’avoir été la chienne de garde de Sarkozy. On se demande à quel titre la secrétaire d’Etat chargée de la famille et de la solidarité tacle sa collègue des sports (et pourquoi le fait-elle publiquement). A moins qu’elle soit plus famille politique, chargée de la solidarité gouvernementale ?

Déesse de casting contre amazone de clan : les plantes vertes de l’UmP sont parfois carnivores…


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