Vis ma vie avec un triathlete

Qui est donc Stéphanie-Elise ? Fanny pour les intimes. Une jeune femme de 27 ans aussi belle que douce et gentille. Si. C’est possible. Et sportive en plus. Bah oui, je sais je fais fort pour un début de semaine. Et si je vous dis que c’est l’amoureuse de Benjamin Sanson, THE triathlète, je vous gache votre journée? Mais non allez, restez.

En fait, j’ai choisi de vous parler d’elle parce qu’en tant que femme de marathonien du dimanche, je voulais savoir comment ELLE vivait la pression du résultat, les entrainements, le stress et tout ce qui va avec son triathèle du quotidien.

Fanny, qui es-tu ?

J’ai 27 ans, ex-nageuse de haut niveau. J’ai commencé la natation loisir à 8 ans et je suis passée directement à l’étape compétition, j’étais grande et fine et prête à en découdre très vite, d’après mon entraineur. J’ai intégré l’équipe d’Aquitaine de natation à 11ans , me suis avalée des 12-15 heures d’entrainement par semaine, j’ai été championne de France et à 17 ans j’ai dit stop, merci bien, ça suffit. Ma vie a complétement changé, j’ai trouvé une autre voie. Et puis l’année dernière j’ai replongé. J’ai passé le brevet d’état de maitre nageur sauveteur par l’intermédiare du CREPS et tout l’été j’ai travaillé en tant que maitre nageuse. Un bonheur.

Benjamin a choisi de mettre un terme à sa carrière pro il y a quelques semaines mais avant l’accompagnais-tu partout autour du monde  ?
Non. Impossible, je travaillais à Périgueux, prenais mes vacances quand il revanait à Bordeaux. Hawaï, le Brésil c’était sans moi…

Une question me taraude, lorsqu’il nageait à Hawaï, tu n’avais pas peur qu’il se fasse attaquer par un requin, ou qu’il se noie ???
Qu’il se noie ?!!! Un poisson pourrait se noyer mais pas Ben ( NDAL : si  ça c’est pas de l’amuuuuur !!!!) Ben fait partie des dix meilleurs nageurs au monde, aucun risque qu’il ne se noit, l’eau c’est son élèment.
Ma seule crainte résidait dans la panne technique ou un oubli de matériel. Ca peut arriver et c’était les seules choses qui pouvaient gâcher une course.

Est-ce qu’en plus d’être son amoureuse, tu étais son infirmière, son intendante, sa cuisinière ?

Il m’arrivait de lui masser les jambes, le dos ou les épaules lorsqu’il sortait d’une journée de cinq ou six heures d’entrainement mais le triathlon c’était son métier et en tant que pro, il gérait sa discipline seul ou avec son équipe.

Y-a-t-il ou y-avait-il double service à table chez les Sanson ?

Non pas vraiment. Nous mangions et continuons à manger équilibré. Beaucoup de fruits et de légumes, des bonnes choses, bio si possible et du bon vin. Rien de gargantuesque.

J’évoquais là, les discussions d’après course entre Robert et moi, qui tournent souvent à la dispute… Est-ce-que toi tu donnes ton avis sur le débrief d’après-course ?

C’est difficile pou rmoi de donner mon avis, étant donné que je ne pratique pas….(la voix de la sagesse…)
Mais Benjamin est d’une humeur toujours égale, qu’il ait fait une perf ou pas, ça n’influence pas sur notre couple. Heureuse femme…

Je me demande ce que ça peut te faire, à toi, de savoir qu’il a un vélo qui coûte le prix d’une voiture ?

Pas grand chose…les sponsors payaient son matériel … 

Et pour le sport, il te coach ? T’oblige à en faire ? Te pèse s’il trouve que tu as pris un peu de poids ????

Non !!!! On nage ensemble, on court ensemble. C’est un plaisir.
En ce qui concerne ma silhouette, il est vai que c’est très difficile de rivaliser avec certaines triathlètes. Mais je suis comme je suis (et croyez moi, elle est par-faite !) et il a appris à l’accepter….

Et chez l’esthéticienne, vous y allez ensemble ?

Non ! Benjamin qui était présent répond : un coup de lame pour moi ! Il y a du Trazan en lui….

D’ailleurs lui, je vous en reparle très vite. Quelques semaines après l’arrêt de sa carrière pro, il a déjà rebondi et prépare tout un tas de choses surprenantes.
A suivre….

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