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Lyon retrouve la lumière

Publié le 24 octobre 2007 par Bernard Suzat

En signant sa première victoire sur la scène européenne, l'OL est revenu dans la course à la qualification pour la coupe de l'UEFA. Ou bien mieux encore

A Stuttgart, OL bat Stuttgart 2-0 (mi-temps 0-0). Arbitre : M. Batista Cardoso (Portugal). Temps froid et humide. Pelouse en bon état.
Buts : Fabio Santos (56e), Benzema (79e).
Avertissements : à Stuttgart : Hilbert (42e), Khedira (64e), Cacau (76e). A l'OL : Källström (30e), Vercoutre (75e).
Stuttgart : Schäfer. Hilbert, Tasci, Fernando Meira, Osorio. Meissner (Khedira, 63e), Pardo. Bastürk (Ewerthon, 72e). Farnerud, Gomez, Cacau.
OL : Vercoutre. Réveillère, Squillaci, Anderson, Grosso. Juninho, Fabio Santos, Källström. Govou (Clerc, 85e), Benzema (Bodmer, 84e), Ben Arfa (Keita, 73e).
L'OL l'a fait. En ouvrant enfin son compteur en Ligue des Champions, il voit naître des perspectives séduisantes au terme d'une rencontre où Stuttgart prit d'emblée la direction des débats avec un but évident. Mais, celui-ci n'arriva pas lors d'une première période où l'OL, volontairement ou pas, attendra plus de vingt minutes avant d'évoluer plus haut et de poser des banderilles. Stuttgart se signalera surtout par des corners et hormis des tentatives de Farnerud et de Meissner, Rémy Vercoutre ne sera nullement en danger.
Son homologue passera du froid ambiant au chaud. Récupérant enfin davantage de ballons, l'OL commençait à jouer en première intention. Et Raphael Schäfer devra d'abord repousser en corner une frappe de Källström à la 22e minute avant de ressortir indemne de deux duels devant Benzema et Govou. Dans le premier cas, le gardien allemand verra le tir du Lyonnais passer à côté du cadre. Dans le second cas, il gagnera son face-à-face après une merveille de passe de Ben Arfa.
L'OL venait de rater deux énormes opportunités en l'espace de cinq minutes et la frustration, pour ne pas dire davantage, dominait. Mais, on remarquait également une opposition allemande fragilisée, volontiers sifflée par son public, et en panne d'inspiration.
Pourtant, c'est elle qui repartira à l'assaut à la reprise profitant de ballons trop facilement lâchés. Mais, sa maladresse, parfois grossière, dans les travaux d'approche lui interdisait de créer tout danger. Stuttgart exposait ses limites et la punition arrivait très logiquement. Sur le sixième corner lyonnais, Fabio Santos expédiait au fond des filets un premier ballon contré de Grosso. L'OL s'emparait du score et un autre match commençait. Stuttgart poussait résolument et sur une invitation de Khedira pour Farnerud, Vercoutre intervenait de manière gagnante dans les pieds de Farnerud, le tout en pleine surface de réparation. On jouait depuis la 65e minute et l'OL demeurait fidèle à son plan de jeu basé sur l'attente et l'explosion avec les risques inhérents.
Une tête de Squillaci (71e) faillit les conjuguer au passé. Mais, la balle née d'une superbe transversale de Källström et d'un centre de Juninho passa de peu à côté.
Quelques instants auparavant, Schäfer avait eu le bon réflexe en déviant en corner un tir premier poteau de Benzema. La technique collective mais aussi individuelle de l'OL faisait mal. On attendait une vraie concrétisation, la seule qui compte. Elle surgira sur une action en triangle amorcée par Keita, qui venait de rentrer, relayée par Govou, et achevée par Benzema.
Le break était fait. Et en dépit de tentatives désordonnées et révélatrices d'un mal être qui dure depuis l'été, Stuttgart devait baisser pavillon. Celui de l'OL flottait enfin sur la scène européenne. Ces trois premiers points étaient une nécessité. Ils doivent désormais baliser le chemin d'une participation à la coupe de l'UEFA. Ou mieux encore. Vous l'avez compris.
Antoine Osanna pour le progrès

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