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Identité de classes

Publié le 04 novembre 2009 par Pslys

A quand le débat sur l’identité de classes pour une meilleure lutte des classes ?

A l’heure où, relayé par le pouvoir des médias en, France, LUC QUI ? LUC (Lucky Luke) BESSON pose (sans doute pour faire illusion sur les retours au pays d’origine d’Afghans en transit à Calais) la question de l’identité française je voudrais à mon tour (pas prétentieux le mec) ouvrir le débat sur l’identité de classes dans notre belle société…….

En effet, je suis surpris qu’en ces temps de crises…le débat ne soit pas élevé dans les milieux politiques, syndicaux, associatifs, consommateurs, etc………de l’appartenance à une classe d’exploités ou d’exploiteurs…….

Mes propos viennent toujours d’un certain vécu basique qui tranche singulièrement de nos Ministres parachutés et des députés et sénateurs qui sont bien sûr déconnectés (et dans ce mot il y a la racine du mot : «  con  ») d’une réalité dont ils ont à l’évidence perdu pied !!!!

Ainsi, j’ai souffert dès les années 1970 d’une crise dans le textile dans le Nord de la France provoquée par le premier choc pétrolier….à l’époque j’ai refusé la fermeture de ma boite et j’ai ainsi combattu les errements de mon PDG qui fit 18 mois de taule pour abus de biens sociaux…..Appartenant au groupe d’actionnaires Suisses ayant fricotés avec les nazis pendant la guerre, j’ai la fierté d’avoir, par exemple, maintenu le Musée Nationale de l’automobile à Mulhouse, symbole d’une usurpation des frères SCHUMPF de monstrueux profits accumulés au fil des ans sur le dos des travailleurs et que ces mégalos s’apprêtaient à envoyer à Monaco.

A l’époque jeune avocat, Jean Marie BOCKEL avait choisi son camp….pour retourner : sa robe, sa chemise, sa capote, bref…son âme quelques années plus tard………

Puis, je me suis reconstruis sur le marché de l’emploi à plusieurs reprises : Fin de carrière dans une banque où je fus bien souvent humilié (descente aux archives) à l’instar de personnes qui aujourd’hui mettent fin à leurs jours chez Francetélécom ou ailleurs. Je les comprends de ce qu’ils endurent et je suis à leur côté car j’ai vécu les mêmes interrogations.

De même, parmi mes proches je constate chaque jour un gâchis énormes :

  • un beauf’ qui depuis toujours est informaticien et qui aujourd’hui, la cinquantaine, se retrouve au placard chez ALLIANZ qui a bouffé AGF…qui, lui-même avait bouffé LA LILLOISE ASSURANCES………..
  • Un fils publiciste largué de chez DDB NEDHAM Lille aux mains de financiers qui contrairement à PACCOU (l’ex PDG )ne connaissent rien au métier et à la valeur des hommes….
  • Une belle sœur au chôme dû depuis pas mal de temps malgré la maîtrise de plusieurs langues….
  • Une épouse à qui la sécu. refuse un mi-temps thérapeutique après un cancer du sein…….
  • Des copains retraités du baby boom qui plongent dans une déprime par manque de reconnaissance….pauvres papies blues !

Un mécontentement chasse l’autre…et c’est bien le problème : CDD, CDI, Les chauffeurs routiers, les ostréiculteurs, les agriculteurs, les personnels enseignants, les postiers, les blouses blanches, les retraités (les vrais, les faux), les chômeurs, les caissières de supermarchés, etc…n’arrivent jamais à globaliser leurs revendications. Il est alors facile de les isoler et de monter l’opinion contre eux !

Il est grand temps que ça change, que les politiques opposés aux exploiteurs se regroupent et à l’aube de la fin du tour de France de Martine AUBRY l’on puisse enfin entendre parler d’une seule voix toutes celles et tous ceux qui s’engagent à porter l’étendard des exploités……..


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