Smirnoff. Bloodline

Bloody Mary



La ligne rouge, un sacré film ! Le point commun avec celui-ci ? Aucun, sinon la voix off.
La voix off et la ligne rouge. Rouge comme le sang qui irrigue ou bien qui s'en va. (je sens que je vais encore délirer là-dessus).
Alors, je m'arrête, cesse de délirer et boude.
Mon blog m'inquiète : flux et reflux depuis que c'est mon compagnon. Certes, il m'est fidèle, mais un bien fidèle chronophage qui pompe pas mal de mon sang. Et pour quoi, au fond ? Vous qui me lisez, vous savez sans doute ? Bien mieux que moi, c'est sûr.
Une gloriole ? Histoire de dire que j'ai eu un million de visiteurs ?
Alors, le million de visiteurs atteint, on dira que j'arrête ? Que j'ai des tonnes de livres en friches, des dizaines de DVD en jachère, un livre peut-être, des amitiés à cultiver ? Certes, j'ai gagné des amis grâce à ce blog qui, de loin en loin me font signe.
Second life. Des vrais amis d'une autre vie, de ceux que je ne verrai jamais sinon qu'en commentaires elliptiques. Remarquez que c'est toujours ça de gagné, si on peut employer ce mot.
Et, je vais vous dire une chose : depuis que j'ai plus de 500 visites par jour, je ne dis plus ce que je pense. C'est frustrant. Quelqu'un m'a dit (sans doute un vrai ami) que j'étais devenu  inauthentique. Il y a des coms qui ne vous lâchent pas. Jamais. On aime les flatteries, on évite les attaques, mais une critique est une épine qui ne cicatrice pas. C'est cette partie de soi qu'on évite de montrer parce qu'on la pense trop intime.
Alors ce blog-ci est-il un endroit pour vaticiner ? On verra. On verra au millionième visiteur, si je continue cette route. je ne sais pas.
Suivre cette ligne rouge qu'on nomme ivresse.