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Douillette identité nationale

Publié le 05 novembre 2009 par Juval @valerieCG

Dans son édition de ce mercredi, le canard enchaîné s’est penché sur les mémoires d’un homme désormais politique David Douillet.

En 1998, cet homme - sans nul doute issu d’une minorité mahométane quelconque (comment pourrait-il s’exprimer ainsi si cela n’était pas le cas) - nous expliquait avec un naturel quasi désarmant, qu’il était misogyne. “On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont. Sauf les tapettes !
Nous comprenons évidemment fort bien, que jamais David Douillet n’a voulu dire qu’il avait un sentiment d’hostilité et de mépris à l’égard des femmes. Ne lui faisons pas un mauvais procès visant juste à multiplier les attaques indignes à l’égard de l’UMP en général et de Sarkozy en particulier.

A l’époque, certains tatillons s’étaient également émus de l’emploi du mot “tapette”. Certes, “tapette” est un mot péjoratif désignant les homosexuels et, par extension homophobe, les couards et les peureux.
Notre intellectuel s’était expliqué sur ce seul point litigieux ; il voulait juste parler “des hommes qui ne s’assument pas“. Tout devenait clair. Si je vous jure que c’est clair.

Certains d’entre nous, parfois un peu portés sur la moquerie gratuite, s’étaient étonnés qu’un homme n’ayant aucune expérience politique, soit élu député. Nous ignorions qu’il avait suivi un cursus, visiblement poussé, en sociologie, sciences de l’éducation, biologie et créationnisme.

C’est ainsi que David, face à un Goliath féministo-destructuro-gauchiste, rappelle quelques évidences.

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Prototypes de porteuses de gènes de l’élevage.

C’est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d’élever des enfants. Si Dieu a donné le don de procréation aux femmes, ce n’est pas par hasard“.
Soulignons quelques évidences scientifiques. La femme se reproduit par parthénogénèse. Par ce fait biologique incontesté, il est bien évident - et c’est même je dirais une question de bon sens - que de conclure que, si elle a porté, elle sait aussi élever. Quelle femme ne ressent pas le besoin immédiat de bercer un tout-petit, de lui changer une couche avec le petit élastique là, de lui faire faire son rot à 5 heures du matin sur sa nuisette Chantal Thomas ? Ah. On me souffle la gouinnasse femme qui ne s’assume pas.

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Mea culpa d’une femme ayant fait vaciller l’humanité toute entière.

De fait, cette femme-là, quand elle a une activité professionnelle externe, pour des raisons de choix ou de nécessité, elle ne peut plus jouer ce rôle d’accompagnement essentiel. (…) Je considère que ce noyau est déstructuré. Les fondements sur lesquels étaient bâtie l’humanité, l’éducation en particulier, sont en partie ébranlés

Cette phrase m’a profondément marquée et j’aurais aimé, à l’occasion, poser une question à notre socio-biologiste.
Si une femme est génétiquement, instinctivement, programmée à élever des enfants, pourquoi, comment, quel atroce hasard l’a conduite à faire le choix de travailler ? Est ce une défaillance génétique ? Se corrige-telle ?
comment Dieu n’a t il pu prévoir - peut être a-t-il insufflé le  gène de l’instinct maternel le samedi après une bonne cuite ? - que certaines n’y seraient pas soumises ? A-t-il voulu éprouver l’humanité ?

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Etat diabolique du gouvernement français en 2008 ; dieu merci, certaines ont depuis retrouvé la raison.

Evoquons à présent le douloureux problème des femmes obligées de travailler par nécessité (peu nombreuses c’est un fait). Leur instinct est bien là, mais le diable les a mises dans une situation économiquement difficile.
Ne pourrait-on par exemple imaginer, si l’on suit la logique douillette, que les avantages fiscaux de certains sportifs n’en soient plus et soient directement reversés à ces pécheresses repentantes. C’est un bien grand effort qu’il est demandé là mais que ne ferait-on pas face à une humanité dont les fondements se fissurent.

David, qui nous prouve ses compétences en maints domaines, n’a pas manqué de s’interroger sur la sociologie du sport : “Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n’est pas quelque chose de naturel, de valorisant
Nous le savons tous. Revêtir un kimono, se battre sur un tatami, c’est naturel. Quasiment génétique. Tout homme - enfin ceux qui s’assument - ne rêve que de combat, lutte et autre sport viril. De là à conclure, qu’encore une fois, une femme qui ferait du judo n’en serait pas vraiment une… On se comprend.

Vous nous avez donc demandé Monsieur Besson, ce qu’était pour vous être français. Je crois que Monsieur David Douillet, dont la maîtrise de la langue, des sciences pures et humaines, et du trinôme Liberté, Egalité, Fraternité ne fait aucun doute, en est un parfait exemple.


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