Non, ce n'est pas un scoop, mais comme ces derniers temps, la jeune et jolie ministre se fait dézinguer par toute la Sarkozie, cela donne des idées à certains hiérarques du PS qui pense tenir en elle l'arme fatal du PS pour les prochaines élections régionales en Ile de France. Une sorte d'ouverture à l'envers en quelque sorte. La belle ne cache pas quelques sympathies avec certains membres de la gauche et son statut de femme politique la plus populaire du moment est un atout indéniable. Mais elle n'a pas du tout accepté cette proposition et rien n'indique qu'elle le fera un jour. Par ailleurs, serait-ce une bonne idée d'installer Rama Yade en chef de file socialiste de la région parisienne ? Le coup médiatique est parfait, mais il est tout aussi certain que cela déclencherait des hostilités sans fin rue de Solférino. A mon sens, on oublie, mais comme le parti Socialiste semble définitivement préférer les solutions foireuses...
Revenons à ses déboires au sein de l'UMP. Cette nuit, l'Elysée a pondu un communiqué se plaignant ouvertement de la secrétaire d'état au sport en avançant qu'elle n'était pas capable de travailler en équipe, quelle qu'elle soit. Une charge sévère ressemblant à une éxécution sommaire. Nulle doute que la cohorte de courtisans de droite vont s'engouffrer pour la vouer aux gémonies, ce qui ne manquera pas de renforcer sa popularité.
Mais que lui reproche-t-on au juste ?
De ne pas être toujours d'accord avec les décisions de Nicolas Sarkozy et surtout, de le dire. Dernièrement, c'était au sujet de la suppression d'un avantage fiscal pour les sportifs professionnels. Avant, c'est quand elle parlait de Droits de l'Homme alors qu'on recevait des dictateurs comme Khadafi. Chevènement disait avant de mourir : "Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne". Un hymne repris dernièrement par la délicate Nadine Morano au sujet de Rama Yade.
Tous aux abris, les chiens sont lâchés, on ne devrait donc pas tarder à entendre Frédéric Lefèbvre aboyer.
Dominik