Mais, le président a surtout fustigé les partisans d'un désengagement d'Afghanistan.
"Je n'ai pas bien compris quelle était la stratégie alternative à celle des pays alliés, qui ont décidé d'aider le peuple afghan...La veille (04/11/2009) , Bernard kouchner indiquait à l'Assemblée Nationale :
Si on part, qu'est-ce qui se passe ? On va livrer ces malheureux, un pays de 27 millions d'habitants, à la barbarie talibanesque et on déstabilise le pays voisin, le Pakistan. Je me refuse à envisager cela"
"Cependant, je pense que nous devons apporter tout notre soutien au président Karzaï et au nouveau gouvernement. Nous devons parler avec lui, nous devons en parler avec les Européens, qui ont 35 000 soldats sur place, nous devons en parler au Parlement, nous devons en parler à l’ONU. C’est ce que nous faisons.
Faut-il changer de stratégie ? C’est une question dont je discuterai volontiers avec vous. Si vous avez une solution, je l’écouterai avec plaisir. Je me tiens à votre disposition, une fois de plus."