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Les sels de Schüssler, une biothérapie parmi les meilleures

Publié le 25 octobre 2007 par Victoria Hautin
Les sels de Schüssler comptent parmi les meilleures biothérapies, au côté de l’homéopathie, de la lithothérapie ou de la phytothérapie. L’origine
C’est un médecin homéopathe, le docteur Wilhelm Schüssler, qui, en 1872, créa une nouvelle méthode médicale, qu’il appela tout d’abord Thérapeutique biochimique, avant qu’elle ne passe à la postérité sous le nom éponyme de Sels de Schüssler.
Ces sels minéraux de Schüssler, au nombre de douze, furent choisis comme base thérapeutique pour avoir été décelés dans l’organisme humain, à partir des analyses réalisées à l’époque.
C’est du constat des perturbations qu’entraînaient leur carence, que Schüssler, à la suite des travaux de Virchow sur la pathologie cellulaire, déduisit que les maladies avaient pour origine des déséquilibres minéraux dans certaines cellules.
Ces douze médicaments minéraux, directement empruntés au répertoire homéopathique, et présentés également sous forme dynamisée, visaient avant tout à restaurer la faculté de régulation de l’organisme, en tenant évidemment compte de la constitution du patient.
Une médecine de terrain
Pour comprendre l’importance de la découverte de Schüssler au siècle dernier, rappelons quelques notions.
Tout d’abord, il faut savoir que les cinquante milliards de cellules composant le corps humain se renouvellent tous les trois ou quatre mois, à l’exception des cellules sanguines dont le cycle est plus rapide, et des cellules osseuses qui sont plus lentes dans ce même domaine. Or, ces cellules nouvelles, selon la façon dont elles vont être nourries, notamment en sels minéraux, pourront bénéficier d’un fonctionnement optimisé ou, au contraire, perturbé.
C’est pourquoi, lorsqu’on s’intéresse en premier chef à l’état de la cellule, on peut penser qu’une complémentation tendant à équilibrer les teneurs en sels minéraux au sein de cette cellule est à même de rétablir la santé en l’espace des quelques mois nécessaires au renouvellement cellulaire, voire en beaucoup moins de temps lorsque le cas est bénin.
Ainsi, selon Schüssler, les douze sels minéraux présents dans le sang et les tissus sont tout à fait indiqués comme remèdes fonctionnels, chacun d’entre eux ayant une influence sur des fonctions organiques bien précises. Les potasses, par exemple, agissent sur le système nerveux ; alors que les sodiques contrôlent les fluides…
Cette méthode est donc beaucoup plus proche d’une médecine de terrain, telle que la pratiquent les naturopathes, que d’une médecine symptomatique basée sur la lutte contre l’agent pathogène extérieur. Schüssler ne disait-il pas, d’ailleurs, que “ la question de savoir s’il y a une maladie ou non, si la maladie dépend ou ne dépend pas de germes ou de bacilles, n’a aucune importance dans le traitement bio-chimique, parce que ce traitement va à la cause, base du dérangement, en apportant aux cellules les sels dont elles ont besoin, afin qu’une condition normale puisse exister et ainsi détruise le foyer de propagation des germes et des bacilles ”.
Un mode d’emploi très simple
Les sels de Schüssler, comme on l’a dit, sont seulement au nombre de douze, bien qu’il en existe une douzaine d’autres, complémentaires, dont s’est enrichie la méthode après Schüssler. Quoi qu’il en soit, leur nombre réduit autorise une vue d’ensemble à la portée de tous les utilisateurs.
Dans les cas bénins, où même pour des pathologies plus profondes déjà identifiées par un diagnostic médical, il est donc extrêmement facile à chacun de trouver le ou les sel(s) approprié(s) à son problème.
Il sera, par exemple, indiqué, en tout début de rhume, de laisser fondre sur la langue une tablette de Phosphatée ferrique toutes les deux heures.
Mais on ne peut que recommander la prudence, tant qu’un trouble n’est pas diagnostiqué par un médecin.
Les sels de Schüssler se présentent habituellement sous forme de tablettes, ou encore en poudre. Les tablettes étant déjà dosées, c’est la poudre qui, en tant que forme la plus ancienne et la plus orthodoxe, fera l’objet d’un mode d’emploi particulier.
Les sels se prendront donc à raison de trois mesures pour les compositions calciques, et de quatre mesures pour les compositions potassiques. Ces mesures se mélangent à un verre d’eau que l’on boira par petites gorgées tout au long de la journée.
Lorsque le traitement comporte différents sels, il est généralement recommandé de faire alterner d’un jour à l’autre les calciques et les potassiques.
Enfin, il est utile de savoir que l’on considère qu’une combinaison de sels évite toujours la constipation.
Les douze sels
1/ Phosphatée calcique (Calcarea phosphorica) : Entrant pour 57% dans la composition des os, le phosphatée calcique est évidemment indispensable à la formation et à la conservation du système osseux. Sa carence entraîne des difficultés digestives et des formations excessives de mucus, responsables des rhumes et, à un stade carentiel supérieur, de la tuberculose ou du goitre.
On l’indique dans les cas de : rachitisme, sinusite des rachitiques, problèmes de dentition, mauvaise assimilation alimentaire, douleurs dorsales, toux chroniques, inflammation des amygdales, polype nasal, rhumes, migraines, fractures, pertes de mémoire…
2/ Sulfatée calcique (Calcarea sulfurica) : Ce sel minéral préside aux éliminations des déchets pris en charge par le sérum sanguin et déversés dans tous les conduits humides du corps : nez, bouche, yeux, gorge, estomac, œsophage, vessie…
On l’indique en cas de : suppurations, anémie, ulcère de l’estomac…
3/ Fluo-calcique (Calcarea fluorica) : Le fluorure de calcium se trouve en surface, de la peau, des os ou des dents. Sa carence entraîne un relâchement ou une dilatation des fibres élastiques de l’épiderme.
Le fluo-calcique est donc indiqué dans toutes les pathologies où il y a manque de substances formant les cellules épidermiques, mais aussi l’émail des dents, la surface des os, ou les parois des vaisseaux sanguins. Plus précisément en cas de : varices, hémorroïdes, hémorragies utérines, perforations abdominales, durcissement des glandes, tumeurs…
4/ Phosphatée ferrique (Ferrum phosphoricum) : On connaît l’importance du fer. Une carence de fer dans le sang, et la santé est gravement en danger ! Aussi conseille-t-on de prendre du phosphatée ferrique presque systématiquement en cas de fièvre ou de malaise ; et plus particulièrement en cas de : maux de tête congestifs, hémorragies, inflammations, apoplexie, congestion pulmonaire, pneumonie, arthrite, varices, rhumatismes, tendance aux rhumes…
5/ Chlorurée potassique (Kalium muriaticum) : Attention : le chlorurée potassique n’est pas le Chlorate de potassium. Ce chlorurée potassique a pour fonction de maintenir le taux de fibrine dans le sang, en association avec l’oxygène et les albumines.
On l’indiquera en cas de : paresse hépatique, cystite chronique, inflammation rénale, excès d’acide urique, menstrues irrégulières, gencives gonflées, asthme, embolies, goutte, anthrax…
6/ Phosphatée potassique (Kalium phosphoricum) : Le champ d’action de ce sel est le système nerveux central. Aussi trouve-t-il tout naturellement sa parfaite indication lorsqu’il y a fatigue physique et cérébrale, ou nervosisme.
On l’indique, plus précisément, en cas de : trac, timidité, pertes de mémoire, migraines, névralgies, vertiges, irritabilité, hystérie, dépression, anxiété, cyclothymie…
7/ Sulfatée potassique (Kalium sulfuricum) : Ce sel intervient dans le transfert de l’oxygène, notamment vers la peau et les cellules épithéliales. Sa carence entraîne de la fatigue, de la frilosité, des palpitations cardiaques, de l’anxiété, de la tristesse, des migraines, ou des douleurs...
On l’indique en cas de : peau sèche, lèvres sèches, soif, hémorroïdes internes, bronchites, enrouement, mastoïdite, sueurs froides, constipation chronique, maladies vénériennes…
8/ Phosphatée magnésique (Magnesia phosphorica) : On trouve avant tout ce sel dans les fibres nerveuses et musculaires, et en particulier les fibres blanches. Ce sont d’ailleurs ces dernières qui, en se contractant, provoquent des spasmes ou des crampes lorsque le Phosphatée magnésique vient à manquer dans l’organisme. On l’emploiera donc comme anti-spasmodique, éventuellement en association avec le Phosphatée calcique, s’il ne suffit pas.
On l’indique dans les cas de : crampes, douleurs aiguës, migraines dues au surmenage intellectuel, névralgie auriculaire, maux de dents, constipation infantile, entérite, hémorroïdes, règles douloureuses, tremblements manuels, insomnie par excès de fatigue…
9/ Chlorurée sodique (Natrum muriaticum) : Avec le Phosphatée calcique, le Chlorurée sodique est le sel le plus présent dans l’organisme. En fait, ce sel agit sur toutes les fonctions organique en association étroite avec l’eau. C’est dire son importance ! Et c’est dire également à quel point il participe à l’élimination des déchets.
On l’indique en cas de : coups de soleil, delirium tremens, œdèmes des jambes et des chevilles, insomnie, soif, eczéma, fatigue du réveil, problèmes d’insalivation, cauchemars, maux de tête, névralgies oculaires, pellicules, dépression…
10/ Phosphatée sodique (Natrum phosphoricum) : Sel dont la carence est souvent à l’origine de l’excès d’acidité dans l’organisme, le phosphatée sodique trouve son emploi dans les cas de fermentations digestives et de dysfonctions biliaires.
On l’indique lorsqu’il y a : constipation, acidité, gastralgies, maux de tête d’origine hépato-biliaire, ulcères d’estomac, cystite, coliques infantiles, rachitisme (en association avec le Phosphatée calcique et le Phosphatée potassique), vers, arthrite (en association avec le Chlorurée potassique et le Silicique)…
11/ Sulfatée sodique (Natrum sulfuricum) : La première fonction de ce sel consiste à équilibrer la répartition d’eau dans les tissus organiques, le sang et les fluides corporels.
Il trouve ses indications dans les cas de : goutte, congestion hépatique, hépatisme, obésité, asthme, lourdeurs d’estomac, amertume dans la bouche, hypersensibilité du cuir chevelu, maux de tête accompagnés de vomissements, dépression…
12/ Silicique (Silicea) : Ce douzième et dernier sel est considéré comme “ le chirurgien du corps ”. En fait, sa carence entraîne le retardement de la suppuration et, par la même occasion, se trouve à l’origine de vives douleurs. De plus, selon le docteur Carey, “ une déficience de Silicique produit une condition mentale qui rend la faculté de penser difficile et pénible ”.
Il est donc indiqué en cas de : neurasthénie prolongée, abstraction mentale, perte des cheveux, petites tumeurs sur les paupières, cataracte, mastoïdite, pyorrhée, abcès du foie, prostatite, bronchite…
Sels de Schüssler et astrologie
Bien que n’ayant strictement rien à voir avec la vision scientifique de Schüssler, un médecin, le docteur Carey, passionné d’astrologie, s’est tout d’abord amusé à associer chaque signe du Zodiaque à un sel biochimique, mais fut très vite étonné de constater à quel point ses malades, sans le savoir, consommaient prioritairement le sel correspondant traditionnellement à leur signe.
A l’attention des amateurs d’astrologie médicale, voici donc ces douze correspondances :
  • Bélier : Phosphatée potassique.
  • Taureau : Sulfatée sodique.
  • Gémeaux : Chlorurée potassique.
  • Cancer : Fluo-calcique.
  • Lion : Phosphatée magnésique.
  • Vierge : Sulfatée potassique.
  • Balance : Phosphatée sodique.
  • Scorpion : Sulfatée calcique.
  • Sagittaire : Silicique.
  • Capricorne : Phosphatée calcique.
  • Verseau : Chlorurée sodique.
  • Poissons : Phosphatée ferrique.

Texte rédigé par Par Alexandre Koehler
sur http://www.buddhaline.net

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