j'avoue que les mots me sont terriblement difficiles. Depuis que j'ai appris la nouvelle, je me sens mal, très mal. J' n'ai même plus envie d'écrire, mais je voulais au moins lui dire que je pense à elle, que je n'arrête pas de penser à elle.
Je ne la connaissais pas personnellement, je lisais parfois ses articles, et elle les miens. C'était une femme libre, mais certainement pas une femme qui encourage au soulèvement du peuple.
Fatma, je ne te connais pas et pourtant tu hantes mes pensées depuis trois jours, et je me demande dans quel état tu es en ce moment. Je prie pour qu'on te libère, car à part prier je ne sais pas ce que je peux faire. Tu n'as commis aucun crime, on le sait tous. Courage, on est tous avec toi.