Pour leur part les rebelles affirment avoir capturé du personnel et des matériels saoudiens sur le territoire du Yémen. La guerre des communiqués fait toujours rage et les informations sont toujours sujettes à caution.
Au niveau tactique, cette guerre prend un tournant intéressant avec l’attaque d’officiers généraux par les rebelles :- Début octobre 2009, le Général Nasser Manour Hadi, un des plus hauts responsables du renseignement au Yémen, avait échappé à une tentative d’assassinat
- Le général de brigade Omar Ali Al-Issa qui commande une division d'infanterie engagée dans les combats aurait été tué, avec plusieurs soldats, le 23 octobre, par une roquette.
- Le 25 octobre, le général Amr Ali Mousa Al-Uuzalifut tué dans une embuscade houthi
- Le 3 novembre, le général Ali Salem al-Ameri, chef de la sécurtié au Wadi Hadramut, et M.Ahmed Bawazeir, chef de la sécurité d’une localité de la région ont été tués par des assaillants inconnus (sans que ce soit formellement attribué aux houthis, Al-Qaida est également probable)
Cela traduit la volonté de frapper des cibles à haute valeur ajoutée, ce qui est une méthode peu utilisée par d’autres guérillas. Cela induit une désorganisation tactique et un retentissement stratégique.
Par ailleurs, selon le président yéménite Ali Abdullah Saleh, le 7 novembre, la « vrai guerre » contre les rebelles a juste commencé depuis deux jours (les réfugiés apprécieront). Lors d’un discours d’inauguration du Yemenliquefiednaturalgasproject, dont Total est partie prenante, il a affirmé que les combats iraient jusqu’à leur terme pour rétablir la sécurité et la stabilité que nécessite ce projet. C’est donc très clair, l’offensive actuelle est indispensable pour sécuriser les exportations de gaz.Lire aussi sur EGEA et Blogosphère de défense.Photos : presstv.ir
