Magazine Bien-être

Libérer l’énergie ?

Publié le 25 octobre 2007 par Blaise Llorca
Quand le bouche à oreille fait parler de la fasciapulsologie, on emploie rapidement le terme de libération d’énergie. LA fasciapulsologie aide les énergies à circuler... Bon... pourquoi pas ? C’est vrai mais l’interrupteur de notre lampe fait aussi circuler l’énergie électrique. la roue du vélocipède entraîne elle aussi une énergie cinétique. La pédale du vélo transmet une énergie motrice... Nous pourrions parler d’énergie thermique, d’énergie potentielles, d’énergies électromagnétiques, etc. Tout est énergie. La matière, composée d’atomes, de molécule est remplie d’énergies. Tout est énergie. Bloquer une énergie, c’est l’accumuler et empêcher une circulation. Ce qui me gène dans l’emploi de cette expression, c’est que l’on suppose en parlant d’énergie au niveau thérapeutique, que c’est une énergie invisible ( elles le sont toutes ou presque ). On suppose que c’est quelque chose de non palpable, qui échappe à la science. Un truc bizarre qui n’a de réalité que dans un monde mystérieux. La fasciapulsologie travaille sur le tissus conjonctif, sur les fascias. Le tissus conjonctif est le tissus qui délimite chaque partie du corps. Mais pas seulement... Ce tissus constitué principalement de collagène, permet de maintenir la forme de ce qu’elle enveloppe, le nourrir et d’éliminer les déchets de cette même partie du corps enveloppée. Enfin comme toutes les enveloppes, comme tous ces fascias sont reliés entre eux, ils assurent une cohérence globale de l’être. Ces tissus ont leurs propriétés physiques, mécaniques, chimiques. Mon travail de fasciapulsologue consiste à toucher ce tissus pour lui permettre de retrouver par ce toucher fin et juste, toute son amplitude propre, sans tension, sans restriction. Libre de ces contraintes, le tissus permet alors à ce qu’il enveloppe un meilleur fonctionnement, une meilleure nutrition, nue meilleure élimination des déchets et une meilleure cohérence avec le reste du corps. Ces tissus, ces enveloppes sont bien palpables, sont bien réelles. Le toucher est subtil mais le corps anatomique est bien celui proposée par l’ensemble du monde médical. La propriété de ce tissus est de se rétracter et de rester ainsi suite à un traumatisme du corps ou de l’esprit ( pour ceux qui voient une différence entre les deux ). Point de magie, point de mystère, le fasciapulsologue ne fait qu’utiliser une approche complètement naturelle et bien réelle, bien palpable.

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