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L’Etat et l’Elysée, «Providence» pour toute la famille Sarkozy ? Après “Prince Jean”, c’est le tour de Pierre Sarkozy…

Publié le 08 novembre 2009 par Kamizole

sarkozy-pierre-s-avec-lula-6-sept-2009.1257716859.jpgMERDALOR ! Comme si je n’avais pas assez de travail… Pas étonnant que je sois perpétuellement à la bourre, même en me levant à 3 heures du mat et en travaillant comme aujourd’hui quasi 20 heures devant l’ordinateur… La Maison Kamizole fait vraiment partie des «entreprises barbares»… Je me plaindrais à mon syndicat, comme dit mon amie A. Hein ! Sarko, c’est ça, le «travailler plus ?» mais manque de pot, je n’ai pas les moyen de me rémunérer. :)

Ils n’arrêtent pas, le père, les fils, et qui d’autre ? Comment voudriez-vous que je n’ai pas envie de rugir ? Normal : je suis du Lion… En me baladant tout à l’heure sur la Une de Libération, je tombe en arrêt devant ce titre : Après Jean, l’Elysée se met au service de Pierre Sarkozy, le sous-titre me donnant la clef du mystère : «Un conseiller est intervenu auprès de la Société civile des producteurs phonographiques, après le refus de cette dernière d’attribuer au producteur de rap Pierre Sarkozy une aide pour un projet musical»

Déjà, ça me troue le cul que des gens qui sont pleins aux as aient le culot de demander des aides quelconques… Surtout quand le Troll de l’Elysée n’arrête pas de fustiger les «assistés» ! Pôv’ c… va ! Les assistés, comme il dit, les vrais pauvres et ceux qui tentent de ne pas tomber dans la misère noire, la plupart ils ne demandent d’aides qu’à reculons parce que c’est leur fierté qui en prend un coup.

C’est ne rien connaître à la dignité des gens simples qui disent souvent «ne rien devoir à personne» et règlent rubis sur l’ongle les «ardoises» que peuvent leur consentir quelques commerçants qui savent qu’ils peuvent avoir entièrement confiance. D’un mois sur l’autre, en attendant la paye – la «sainte touche» disaient certains ouvriers – ou le versement mensuel des alloc’, du RMI, des pensions, etc…

J’ai le plus grand respect, mêlé de tendresse, à l’égard de ces personnes. Nous vivons sur la même Planète pauvre. Je n’ai nul besoin d’un «conseiller» en affaires sociales pour savoir par le menu et de l’intérieur une bonne part des galères qu’ils subissent. Mais comme je l’ai dit à un ami quand j’étais en proie aux pires difficultés : on ne peut parler de «misère» quand on a un appartement rempli de livres et que de surcroît j’avais réussi tant bien que mal à payer mes droits d’inscription à la Fac.

En revanche, ne me demandez pas de respecter des individus comme les Sarkozy, père et fils… Je n’éprouve pour eux que le plus profond mépris… «Aimez-vous les uns les autres» ne s’étend pas jusqu’à eux. A l’impossible, nul n’est tenu !

Je me suis attardée sur la photo. Déjà, Pierre Sarkozy fait encore plus benêt que son frère, c’est peu dire ! Selon la légende, il est avec son père en grande discussion avec Lula lors de la visite d’Etat le 6 septembre 2009. Visite dont vous vous souvenez sans doute, Sarko étant allé faire le petit VRP pour vendre le Rafale de son ami Serge Dassault - les mêmes avions qui sont entrés en collision il y a peu près des côtes espagnoles, drôle de pub ! – et où il aurait emporté quasi le «marché du siècle»… qu’il disait !

Sauf que dans l’aéronautique, les prétendus marchés mirobolants sont rarement conclus définitivement, la plupart restant dans les cartons et c’est bien ce vers quoi on semble s’acheminer aux dernières nouvelles. Ce n’est pas grave, Nicolas Sarkozy s’est fait mousser une fois de plus sur le devant de la scène et aura pu passer aux yeux des gogos pour le sauveur du Rafale.

Et donc de l’industrie française. Mais là aussi, il faut mettre un bémol car le contrat visait à opérer un transfert de technologie – donc une nouvelle délocalisation – à un producteur brésilien. Je suis quasi certaine qu’à terme, les salaires étant nettement inférieurs au Brésil, c’est l’ensemble de la production des Rafales qui aurait été assurée par les Brésiliens.

A quel titre Pierre Sarkozy faisait-il partie d’une visite d’Etat ? Pour vendre ses disques ou pour profiter des avantages d’un voyage officiel ? Ce n’est pas la première fois que Sarko trimballe toute sa smala aux frais de la princesse – dont je ne cesse de dire qu’elle est vraiment «trop bonne fille» et ce n’est guère un compliment !

Serions-nous à l’aube d’un nouveau scandale ?

Pour résumer la situation, Pierre Sarkozy est producteur de rap… Ça tombe bien : je n’aime pas le rap ! Il produit notamment Doc Gynéco, une grosse tache qui a déjà souventes fois défrayé la chronique ici-même et pas du tout à son avantage. (*) Il est actionnaire d’une société : «Mind’s corporation» et c’est à ce titre qu’il a demandé à bénéficier de l’aide de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) dont il n’est pas adhérent au demeurant.

Un peu comme si vous ou moi demandions à une mutuelle de rembourser des frais sans avoir jamais payé la moindre cotisation ! C’est pour cette raison que la Commission des aides a refusé de la lui accorder. La SCPP collecte la rémunération de ses membres auprès des utilisateurs : radios, sites web, etc… La loi lui imposant d’en réserver une partie pour soutenir la création, d’où cette commission des aides chargée d’étudier les projets qui lui sont soumis. Or, il est très rare que la SCPP les accorde à des non-membres.

Mais refuser quoique ce soit à un membre de la famille Sarkozy doit relever du crime de lèse-majesté. Ce qui fait qu’un conseiller de l’Elysée – son nom ! – serait intervenu auprès de la SCPP «pour qu’elle revienne sur sa décision et apporte son soutien au fils du président»

C’est bien évidemment Nicolas Sarkozy qui est à l’origine de cette honteuse démarche. Pas de crainte que «l’accro au fric» retirât le moindre sou de sa cassette pour aider sa progéniture. Ce que font beaucoup de parents et de grands-parents. Les gens normaux, quoi !

Quant à l’issue de cette démarche, les avis divergent. Selon certaines sources, «la SCPP aurait alors promis de tout arranger et que, “lors de la prochaine commission, l’affaire serait réglée dans le sens qu’il convient” (…) la SCCP ayant apporté toutes les garanties pour que cette aide soit in fine débloquée…».

Marc Guez, directeur général de la SCPP, qui confirme avoir reçu un appel de l’Elysée, soutient contre toute vraisemblance “n’avoir subi aucune pression” et affirme que «ce conseiller ne [lui] a pas demandé de faire en sorte que cette aide lui soit versée». C’est d’un ridicule : pourquoi sinon aurait-il appelé ? Quand même pas pour l’entretenir de la pluie et du beau temps !

La SCPP s’est même fendue d’un très officiel commu-niqué qui pue le lait d’beu à cent pas : si «la SCPP a été interrogée», ses services ou sa direction n’ont, à «aucun moment, directement ou indirectement, (…) été sollicités pour accorder un traitement de faveur» à la société dont Pierre Sarkozy est actionnaire (Mind’s corpo-ration), «sous quelque forme que ce soit, pour le présent comme pour l’avenir».

Ben voyons ! On appellera ça “poker menteur”

La partie est difficile et le.fait que cette «affaire» ait été rendue publique ne facilitera sans doute pas la tâche de la commission. Selon Yves Riésel, président de la société de production Abeille Musique, membre de la SCPP et qui a longtemps siégé à la commission, «Cela n’arrivera pas»… La commission serait «très formaliste et cherchant toujours à distribuer les sommes de façon équitable» alors que par ailleurs, «du fait de la crise du disque et de l’augmentation de nombre de dossiers» la commission tend de plus en plus à réserver les aides aux membres de la SCPP. Acceptons-en l’augure.

Il ajoute avec une perfide ironie : «Si ce petit garçon n’est pas capable de téléphoner lui-même à la SCPP pour demander des explications comme n’importe quel producteur et qu’il demande à l’Elysée de le faire, ça le regarde» !

:)

C’est ben vrai, ça, madame Michu ! Je ne sais ce qu’il en est pour vous mais j’ai commencé à travailler à 18 ans et je n’ai jamais rien demandé à mes parents. J’ai toujours voulu être autonome et j’estime qu’en m’ayant payé des études jusqu’à 18 ans, ils avaient fait largement leur devoir. Beaucoup de mes copines du certificat d’études ont commencé à travailler en apprentissage dès 14 ans. Je n’ai jamais été pistonnée par qui que ce soit ni pour quoique ce soit et n’ai jamais eu besoin de ni de mes parents ni de personne pour trouver du travail.

J’espère que la médiatisation de ce nouveau scandale étouffera dans l’œuf toute velléité d’apporter quelque subside que ce soit à Pierre Sarkozy. Cette famille d’écornifleurs de la République est intolérable. Il ne manquerait plus que Carla Bruni fasse également subventionner ses concerts ou son prochain C.D.

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Petit florilège des œuvres non musicales mais passablement musclées de Jean Sarkozy

Doc Gynéco le grand méchant mou prend vapeur chez Ruquier

Doc Gynéco récidive sur Oui-fm

Doc Gyneco persona non grata à Genève


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LES COMMENTAIRES (1)

Par jacques goguy
posté le 27 décembre à 09:43
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Le Roi de France en vacance au Maroc. La France cette vieille république, elle empeste le rance, c’est devenu le foyer pestilentiel de l’Europe, un fléau après Tchernobyl.

Ces mauvaises odeurs proviennent de l’Élysée, du Sénat, de l’assemblée nationale. Peste ! le peuple est pollué par des irresponsables. Ce n’est pas la faute des élus, mais des électeurs. À chaque fois ; ils votent mal. À gauche (en Italien sinistre) ils sont allés dans le gouffre à Mitterrand, à droite avec Chirac, ils sont tombés du trottoir dans le caniveau pour finir à la rivière. Qui se noie ! le peuple dans sa misère. Les parlementaires : AH ! bon, ils ne savaient pas, ils font campagne pour 2013. La neige est tombée, le froid aussi, sur l'indigent, sans merci, aux élus, ils n'y sont pour rien ce sont des irresponsables. Coluche nous a quitté dans un accident prémédité, sans lui que deviendraient les sinistrés. Les restos du cœur ; la seule entreprise prospère. (Qui ne fera jamais fortune.) Être, président, ministres, députés, c’est faire croire au peuple que tout va bien. Beaucoup y croient encore…des promesses pas cuitées, c’est un cercle fermé. Plus ils promettent le paradis plus il s’éloigne. Et pour être au chaud, c’est l’enfer. Avec Sarkozy, nous sommes tous riches d’espoir. voir avec google affaire goguy

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