A force de trop tirer sur la corde, elle finit par casser, c'est la dure leçon que vient d'apprendre Britney Spears. Plusieurs centaines de fans étaient dépités par la médiocrité du spectacle. Et ce ne sont pas les seuls. Selon le site Première.fr, le chanteur John Mayer s'en mêle en adressant, samedi, un message sur son Twitter à toutes les personnes qui seraient mécontentes d'avoir payé pour ne voir que les playbacks de Britney sur scène.
Il faut dire que le problème est généralisé. Entre Amy Winehouse, avec un taux d'alcoolémie concurençant l'homme soviétique du fin fond de la steppe sibérienne, Lily Allen ou Pete Doherty, ça fait cher pour le spectateur le sexe, drogue et rock'n'roll.
C'est un grave problème pour les organisateurs. Ainsi, les organisateurs de Rock-en-Seine ont du remboruser chaque billet à hauteur de 15 euros, à cause de l'ADN en commun d'Oasis. Les Inrocks, ont également du gérer la déception des fans après l'annulation de la chanteuse britannique La Roux. Les contrats passés entre organisateurs et assureurs prennent généralement en compte le risque d’annulation de la représentation, mais trop c'est trop.
Les assureurs ont décidé de prendre le taureau par les cornes : c'est bientôt la fin des excès et les contrôles médicaux vont être renforcés. Alors les rockeurs vont-ils disparaître au profil des stars asseptisés version Jonas Brothers?