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Desperate Housewifes – 6x06 - Don't Walk on the Grass

Publié le 09 novembre 2009 par Mrbrown
Desperate Housewifes – 6x06 - Don't Walk on the Grass
Lynette est réveillée par Tom qui rentre avec deux camarades de classe bien éméchés, et va ainsi apprendre que ce dernier doit abandonner certains de ses principes pour réussir son semestre. Bree commence à tomber amoureuse de Karl, en particulier quand il lui donne une broche appartenant à sa grand-mère. Juanita est expulsée de son école après avoir dit un gros mot en plein spectacle, Gabrielle est alors contrainte de lui donner des cours à la maison. Et la situation se complique encore entre Susan et Katherine, celle-ci devenant de plus en plus névrotique vis-à-vis de Mike.
Après un 6x05 un peu quelconque et ronflant, on retrouve la folie qui règne cette année dans cet épisode mené tambour battant, du F word balancé en plein spectacle et devant toute l’école par Juanita, et Gabrielle obligée de devenir prof et maman à temps plein (et qui promet de jolis moments d’affrontement), des scènes intenses entre Lynette et son mari et Bree et Karl, le mystère de la nouvelle famille qui se dévoile un peu plus.
On est en plein terrain connus, la plupart de ces thèmes ayant déjà été traité dans le show, qui commence à sérieusement accuser son âge, mais le tout est tellement mené avec une bonne humeur communicative, et une efficacité de vieux routier du genre qu’on passe toujours un bon moment, la série assumant pleinement son statut de show détente, où l’on y oublie les soucis en même temps que les concepts de cohérence narrative ou d’évolution des personnages. Gabrielle joue à la mauvaise mère, Susan fait l’idiote et affronte Katherine (dans une scène en robe de chambres vraiment amusante), et Bree est toujours aussi psycho-rigide. Mais c’est pour ça qu’on aime cette série, et que ses coups d’éclats font autant d’effet. Car on ne s’y attend jamais. A l’instar de la prise d’otage, de la tornade, on attend avec impatience celui de cette saison (déjà dévoilé sur le net) et on profite jusque là d’une saison convenue, mais finalement réjouissante, car assumant enfin son statut.
Un épisode drôle, parfait moment de détente, où l’affection portée au show pousse à passer outre les incohérences narratives ou l’absence d’évolution des personnages. Ca tombe bien, car le show n’est pas là pour ça et fonctionne très bien ainsi. Comme un cousin un peu honteux mais qu’on est néanmoins bien heureux de retrouver.
7/10 Egalement publié sur Series Addict

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