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Indépendance et libertés : terrains de chasse de l’UMP

Publié le 10 novembre 2009 par Ps76

liberte-indépendance autorité ps ps76 blog76 source http://api.ning.comLe projet de loi de Finances débattu en ce moment à l’Assemblée est toujours l’occasion de voir où sont les réelles priorités des gouvernements.

Avec le projet de loi 2010 une chose est sûre, les députés UMP veulent affaiblir les autorités indépendantes.

La HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations) va ainsi voir ses crédits réduits de 20%. Au moment même où le gouvernement remet sur la table a question du CV anonyme, on coupe donc les crédits à une Autorité qui a démontré sa volonté de lutter efficacement contre les discriminations, mais pas toujours dans le même sens que le gouvernement.

Le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) est également sévèrement touché. Alors que son budget devait augmenter de 18%, les députés UMP veulent ramener cette hausse à 9%. Sans les crédits restants, le CSA ne pourra pas mettre en place son plan TNT pour l’Outre-Mer. Tant pis pour les habitants des DOM-TOM qui devront se contenter de leurs chaines actuelles.

Vient ensuite la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) qui perd 307 843 euros cette année. Une lourde perte pour cette autorité qui a réalisé 3000 contrôles l’an passé et qui fonctionne en budget déjà très serré. Il est vrai que l’UMP est plus prompte à créer des fichiers comme Edvige qu’à assurer un contrôle efficace des données privées.

Le domaine des libertés est visiblement dans le collimateur des députés de droite. Ainsi la CNCDH (Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme), la CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité qui étudie les abus policiers) et la CNCIS (Commission Nationale de Contrôle des Interruptions de Sécurité qui contrôle les écoutes téléphoniques) voient également leurs budgets resserrés. La CNDS devrait même selon certains disparaître, tout comme le Défenseur des Enfants.

La chasse aux dépenses organisée par la droite est pourtant mal orientée, les récentes révélations sur le prix des sondages élyséens (1,989 millions d’€) et le prix du repas lors du sommet de l’Union pour la Méditerranée (5050 € par personne) ou encore augmentation du salaire du président de la République de 172% montrent que si des économies peuvent être faites, elles sont à chercher du côte de l’Elysée.

Pour en savoir plus …


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