L’industrie de l’aviation a été frappée si durement par l’accroissement des normes de sécurité depuis le 11 septembre 2001, l’augmentation des prix du pétrole et la crise économique que même les plus radicaux des environnementalistes doivent admettre qu’il n’est pas simple dans ce contexte de s’attaquer au grave problème de la pollution causée par les avions.
En ce sens, je crois qu’il faut encourager la récente initiative des entreprises aériennes quant à la définition d’un plan de réduction de 50% des émissions de gaz carbonique d’ici 2050. Notez que si nous encourageons volontiers, nous ne faisons pas preuve de naiveté pour autant. En effet, il est vrai que le délai que l’industrie aérienne se donne est plutôt long et que la majorité des améliorations prévues dépendent de la volonté des gouvernements à financer. Mais au bout du compte, il faut savoir saluer les efforts et porter son regard sur l’effet bénéfique de ce projet.
Ceci étant, le comportement des consommateurs sera un élément majeur dans l’équation. Ces derniers vont-ils être prêts à financer une partie des mesures mises de l’avant? Vont-ils récompenser les lignes aériennes qui font preuve d’innovation et de leadership? Ainsi, si une des solutions consistait à voler moins rapidement, accepteriez-vous d’arriver moins rapidement à destination? Voilà des questions qui entraîneront des débats intéressants.
Une des choses qui seraient également bénéfiques et qui commencent à réellement me rendre inconfortable en avion concerne l’utilisation excessive des matières plastiques sur les vols d’avion. Voilà un item sur lequel je serais prêt à modifier mon comportement afin de réduire la pollution.
Saviez-vous qu’en six heures un million de verres en plastique sont utilisés sur les avions aux États-Unis et qu’ils ne sont pas recyclés? Je n’ose pas calculer la quantité de verres à l’échelle planétaire. Si le sujet vous intéresse, je vous suggère le visionnement de ce vidéoclip de la conférence donnée par Chris Jordan à Ted TV, vous y verrez des images qui permettent de mieux saisir des faits statistiques inquiétants.
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