Il y a des actes répréhensibles qui inspirent une sorte de respect confus. Un peu comme à la fin du film “Le Cerveau”. On se dit que le gars qui a réalisé cela doit posséder un talent extraordinaire.
Il faut dire que c’est vraisemblablement le casse de l’année. Réalisé sans violence, ni effusion de sang. Et par un transporteur de fonds. J’imagine assez bien l’angoisse que cet événement peut procurer au sein des directions des principales sociétés de transport de fonds.
Car en larguant ses deux collègues et en prenant la fuite avec 11 millions d’euros (pour ne finalement n’en garder qu’un quart environ), le sieur Tony Musulin risque fort de donner quelques idées à certains de ses anciens collègues. De l’affaire du collier de la Reine, au casse du train Galsgow-Londres, les richesses de nos pays occidentaux ont souvent eu à souffrir de l’avidité de malfrats plus ou moins habiles. Jusqu’à présent, cependant, prendre possession de telles richesses semblait présenter des risques considérables. Le sieur Tony vient de montrer qu’avec un peu d’organisation et de sang-froid, un convoyeur de fonds pouvait fort bien passer de l’autre coté de la barrière.
Décidément, les banques ne cessent d’occuper l’actualité.
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