Stargate Universe - Episode 1.07

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Earth
Saison 1, Episode 7 sur 20
Diffusion vo : SyFy – 6 novembre 2009
Les terriens ont peut-être trouvé une solution pour ramener l’équipage du Destiny sur Terre.
Et sans surprise, non. Il faut dire qu’avoir 13 épisodes encore derrière, ça aide à deviner la fin de l’épisode. Et c’est l’énorme problème de SGU pour moi : la série veut jouer sur la tension mais il n’y en a aucune tout simplement parce que c’est par l’équipe de Stargate, les numéro un du statut quo. On sait qu’aucun personnage principal ne peut mourir et on sait qu’ils n’oseront jamais un changement aussi radical que faire revenir le vaisseau sur Terre dès le premier tiers de la saison. D’ailleurs, une autre preuve que c’est un épisode purement loner, et n’en déplaisent à ceux qui pensent qu’il va lancer la saison, il a été produit en 4eme position et devait être à l’origine diffusé en 4eme position. Et on a déjà vu les 3 suivants : rien ne change.
Donc les terriens ont un super plan pour les ramener : vider les réserves du vaisseau pour le pousser à aller dans un soleil se recharger et dévier l’énergie solaire vers la porte pour composer le code de la Terre et ramener tout le monde, vaisseau compris sur Terre (comment vont ils faire passer le vaisseau dans un anneau au sein même du vaisseau ? Pis ça risque de coincer vu que le vaisseau a les « hanches » très larges. Enfin bon, pour ramener le vaisseau, c’est un fantasme de Telford, alias Lou Diamond Phillips, alias « tuez-le par pitié ». C’est pour l’instant rater le coté « machant qu’on adore détester ». C’est simplement une plaie inutile qui tombe amoureux de la femme de son ennemi parce qu’il lui a mis deux coups de rein par hasard (deuxième gros problème de SGU, mais j’y reviens ultérieurement). Donc il y a un plan pour ramener tout le monde. Et oh surprise, Rush n’a pas envie de rentrer et fout le plan en l’air. Oh, what a surprise. Je ne m’y attendais pas du tout du tout du tout. Quel chox ! Bon ok, j’arrête l’ironie.
Donc voilà, retour à la case d »part : tout le monde est coincé et va devoir encore glander sur des caisses pendant que Young trouve Rush drôlement louche et que les jeunes couchent entre eux pendant que Ming-na fait sûrement quelque chose de super passionant comme fixer le mur devant elle. Episode totalement inutile donc.
Et le coté terrien n’aide pas. Même si revoir O’Neill en O’Neill, c’est parfait (mais trop bouffi quand même), je n’arrive pas à concevoir qu’ils ne soient plus au SGC (sans raison d’ailleurs) et encore moins qu’ils prennent deux bitos anonymes au lieu de Carter, McKay et la soeur McKay qui sont les trois plus grands génies de la terre à priori. Ou encore tous les scientifiques de Atlantis genre Zelenka qui ont passé 5 ans immergés dans la culture scientifique ancienne. Même Bill Lee, l’incapable barbu fan de World of Warcraft, je trouverais plus logique de le retrouver là. Et on ne peut pas dire que tous ces acteurs croulent sous le boulot … Stargate ne serait pas une si grande famille super unie ?
Le second défaut de SGu dans son ensemble, ce sont les coucheries. Ca fait soap de bas-étage. C’est vraiment du super minable et super somnifère. On a la fifille à son papa amoureuse du beau mec qui couchait avec sa collègue de régiment pendant que le geek sympa est tout triste que la fifille à son papa ne s’intéresse pas à lui sexuellement. A coté de ça, le chef se tape l’infirmière, ce qui a provoqué la séparation d’avec sa femme qui va finir dans les bras de son pire ennemi Telford. Et la cerise sur le gateau : Chloé qui va reprocher à sa meilleure amie de coucher avec son petit ami alors que les deux la croient morte et que elle ne s’est pas gênée pour tromper son petit ami avec le beau militaire qui passait par là. Hum.
Quand je pense que les gaters s’excitaient dès que Carter et O’neill se regardaient comme des veaux morts, voyant une mise en cloque en subtext dans ce genre de scène …. Les choses ont bien changé. Et pas en bien du coup.
Paradoxalement, je ne me suis pas trop ennuyé devant cet épisode. Les dialogues arrivaient à bien rythmer le truc et même si c’était cliché, j’ai bien aimé le passage de Eli chez sa mère (avec la référence à Futurama puisqu’il se fait passer pour Phillip Fry, le héros de la série de Matt Groening) ou encore Young pour l’ensemble de son oeuvre. Un bon commandant qui joue plutôt bien avec les pièces qu’il a, perdu entre les manigances de l’IOA et les manipulations de Rush.
Bref, 6/10
Stargate Universe n’a toujours pas décollé. Ca commence à faire long, très long.