le temps
ne suffit plus à panser mes blessures,
et j'ai vraiment trop mal des mots qui se sussurent,
en par delà le moi, en d'autres pains de glaise,
quand l'âtre qui se pleure lui réclame ses braises!
trop de feux qui me brulent et tant de flaques d'eau,
pour respirer le soufre et vivre comment avant,
comme avant le déluge juste après mes vingts ans!
j'ai jamais su choisir et me voilà penaud!
intimes, personnelles de mes choses sacrées,
ue l'on nomme patrie, famille, religion,
j'ai voulu un chemin brillant de découvertes,
j'y ai trouvé les cendres des ahaines alentours,
de tous ces faux amis et puis de ces faux frères,
le baiser du lépreux comme vieux souvenir,
ils ont voulu la haine pour la double peine,
ils seront les premiers , moi déjà mis en terre!