Telle est la mésaventure survenue a un client d’Orange habitant à Petite-Forêt près de Valenciennes qui a reçu une facture de 46000 euros selon ce que je lis ce matin sur 20 minutes, enfin presque pour être exact : 45.923,61 euros pour la période du 3 au 31 août 2009, alors qu’il avait souscrit un forfait prétendument “illimité” qui lui coûtait quand même bonbon : 95 euros hors taxes avec une clé 3G pour l’Internet et la téléphonie fixe… Eric Gernez a d’abord cru à une blague ou une erreur qui serait réparée rapidement mais a vite déchanté en recevant une lettre de rappel. Orange lui proposant même un échéancier sur 40 ans !
Ils seraient mieux avisés de trouver rapidement un compromis qui ramène la facture à de justes proportions. Parce que d’une part, le forfait prétendu “illimité” ne l’était nullement, le client ayant appris à cette occasion qu’en fait son forfait pour la clé 3G était limité – en volume – à 1 Gigaoctet (Go) par mois… et qu’en outre Orange argue d’un possible “basculement” automatique sur le réseau belge proche ce qui lui vaut non seulement d’être facturé à un autre tarif mais encore de devoir payer des communications interna-tionales qu’il n’a jamais données…
“Un bon compromis vaut mieux qu’un mauvais procès” et il me semble évident qu’Orange le perdrait ce qui ferait une très mauvaise pub pour l’opérateur qui n’est actuellement pas au mieux de sa forme médiatique avec les suicides en série de ses employés.
En effet, une jurisprudence constante de la Cour de cassation en matière de contrats et de droit de la consommation donne systématiquement raison au client de bonne foi qui n’a pas été précisément informé de l’étendue de son obligation et des limites du contrat. Or, il est évident qu’en l’espèce Orange a méconnu son obligation d’information. De plus, l’opérateur sera évidemment tenu pour entièrement responsable de tous les problèmes techniques – le basculement sur le réseau belge – que l’utilisateur lambda n’est pas en mesure de connaître…
D’après le directeur régional de l’opérateur, le dossier serait en cours d’examen au service national consom-mateur France-Télécom-Orange et il ajoute – bon prince – «qu’évidemment, il ne s’agit pas de plumer le client et que le compte de M. Gernez, avec qui nous avons un dialogue constructif, a été gelé à titre conservatoire en attendant de trouver une solution».
Je ne vous dis pas la tronche que je tirerais si mon compte internet était gelé ! C’est mon outil de travail. Mais je me garderais bien d’avoir une clé 3 G, ça coûte la peau des fesses pour en fait un temps très limité.
.
Post-Scriptum : depuis plusieurs mois je suis bombardée de (faux) mails d’Orange qui à chaque fois trouvent un prétexte quelconque pour que je clique sur le site indiqué où je devrais donner des informations qu’ils ne sont pas prêts d’obtenir… Mon code de Carte Bleue, pendant qu’lsl y sont ? Le dernier en date vient de tomber sur ma boîte…
Le premier mail de cette eau que j’ai reçu faisait état d’une facturation erronée de 500 euros… et qu’il importait de corriger. Vous parlez que je risquais de les croire ! C’est plus de la moitié de mon revenu mensuel et mon banquier en eût fait des sauts au plafond, lettre comminatoire à l’appui. Par précaution, je suis néanmoins allée vérifier l’état de mon compte sur le site de la banque.
Le «cher client orange» - sans aucune indication de mon nom ni de références clients - n’est pas encore une dinde qu’on pourra plumer ni un afforgnat tout juste tombé du nid.
Les messages sont de surcroît bourrés de fautes et la syntaxe plus qu’approximative. Autant d’indications donnant à penser qu’ils émanent d’aigrefins opérant à l’étranger. Par ailleurs, l’adresse mail de l’expéditeur n’est jamais la même ce qui explique que les messages ne soient pas bloqués puisque je les enregistre à chaque fois comme étant des spams.
Un seul conseil : ne jamais cliquer sur l’adresse indiquée…