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Le 11 novembre devient la fête de l'amitié franco-allemande

Publié le 30 octobre 2009 par Bravepatrie

11 novembre 1918, alors que Nicolas Sarkozy, qui est encore de nationalité manouche, commence tout juste son héroïque combat contre les hordes communistes qui prennent déjà d’assaut l’Europe de l’est, Foch et Erzberger se réunissent à Rethondes pour fêter l’amitié franco-allemande autour d‘un schnaps. Pour des raisons qui restent encore inconnues, aucun chancelier allemand n’avait été jusqu’à présent convié aux commémorations, sauf un qui s‘était présenté spontanément le 22 juin 1940 devant le wagon de la grosse déconne, mais pas de chance ça n‘était pas la bonne date. Quel con ! Mais voilà qui est réparé : Angela Merkel et la bundeswehr seront sur les Champs-Elysées le 11 novembre 2009.

11 novembre 1918, Erzberger montre son sex-toy à Foch : "on va passer une super soirée !"

Les célébrations cette année devraient ainsi comprendre quelques menues nouveautés. Le traditionnel dépôt de gerbe sera remplacé par un cocktail dinatoire sur la tombe du soldat inconnu avec dégustation de choucroute, plat traditionnel alsacien symbolisant le rapprochement entre nos deux cultures, accompagné par Enrico Macias qui entonnera la Marseillaise puis le Deutschlandlied. La soirée s’achèvera par la destruction symbolique du traité de Versailles et par une reconstitution de la bataille de Verdun à Eurodisney, avec Christian Clavier dans le rôle du maréchal.

A l’Elysée, on justifie la présence des Allemands aux célébrations du 11 novembre par la disparition de tous les poilus, le dernier d’entre eux ayant passé l’arme à gauche l’année passée. De quoi on peut déduire que lorsque tous les anciens combattants de 39-45 seront morts, le 8 mai deviendra la fête de la bière et de la saucisse et le dernier dimanche d’avril, anciennement journée de la déportation, la fête de la sécurité sociale et du financement des retraites.

L’amitié franco-allemande ne date pas d’hier

Par ailleurs, selon des sources proches du Ministère de l’identité nationale, il se pourrait que l’année prochaine soit retenue une date encore plus significative dans l’histoire de la coopération franco-allemande, comme par exemple le 24 octobre, anniversaire de l’entrevue de Montoire injustement ignorée par l’historiographie.

Voilà qui devrait faire taire tous les détracteurs du concept d’identité nationale, dont le contenu s’avère bien plus consistant qu’un simple drapeau, qu’une pucelle brulée par les Anglais, qu’une chanson qu’on ne siffle pas, ou que des petits enfants qui meurent à la prison du Temple. Toutes les grandes dates qui cristallisaient la célébration des valeurs patriotiques prennent une dimension nouvelle sous la gouverne de Nicolas Sarkozy, que la France ne remerciera jamais assez.


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