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Grippe A : est-il prudent d’être prudent ?

Publié le 14 novembre 2009 par Alain Hubler

Dr KnockIl y a en Suisse 13 millions de doses de vaccin contre la grippe H1N1, pour un montant total de 93 millions de francs, qui attendent preneur. Selon un sondage effectué par Isopublic à la fin du mois d’octobre dernier, moins de 10% des personnes interrogées envisagent de se faire vacciner. Un flop quoi.

Pour ma part, plusieurs spécialistes de la santé m’ont encouragé à le faire alors que d’autres sont plus que réticents. Bref, si même pour un biologiste de formation il est difficile de se faire une idée précise, il y a gros à parier que la population dans son ensemble doit se poser bien des questions.

Pour l’instant, les autorités tentent d’informer alors que les médias tentent également d’informer mais aussi de polémiquer.

Tous les pays européens et les collectivités publiques possèdent un site Internet consacré au sujet et tous ont leur plan pandémie. Le virus rôde, chacun doit se préparer à l’accueillir comme il se doit : avec méthode et fermeté.

Il n’empêche que des voix discordantes et sceptiques, voire carrément rebelles se font entendre.

Et si l’on était face à un excès de prudence des autorités qui craignent de payer la facture au cas où la pandémie se montrerait plus grave que ce que l’on peut observer maintenant ?

Et s’il s’agissait d’une gigantesque opération commerciale qui tombe à pic en période de sortie (?) de crise ?

Et si la vaccination donnait l’occasion au virus H1N1 relativement bénin l’occasion de muter en un autre beaucoup plus virulent ?

Et si ce vaccin mis sur le marché en catastrophe n’était pas seulement mal développé, mais pas développé du tout comme l’affirment certains spécialistes « récalcitrants » ?

Et comment se fait-il qu’aux USA, les firmes pharmaceutiques aient la garantie de ne pas être poursuivies en cas de conséquences fâcheuses de la vaccination ?

Ce vaccin aura-t-il des effets secondaires alors même qu’il est mis sur le marché avant que toutes les études soient terminées ?

Pourquoi le gouvernement français est-il resté, dans un premier temps, si discret sur le premier, et tout récent, cas supposé d’effet secondaire – un syndrome de Guillain-Barré – suite à l’injection d’une dose de Pandemrix de la firme GlaxoSmithKline ?

Les adjuvants du vaccin, censé améliorer son efficacité, contiennent du mercure. Cela n’est pas propre aux vaccins contre la grippe H1N1, mais est-ce réellement sans danger ?

Pourquoi tous ces articles et ces précautions pour une pandémie qui aurait touché, jusqu’ici, dans le monde environ 200′000 personnes (cas recensés) alors que la grippe saisonnière frappe chaque année entre 3 et 5 millions de personnes (cas graves) et cause 250′000 à 500′000 décès contre 2′000 à l’heure actuelle pour la grippe A ?

Autant de questions, autant de non-réponses. Mais surtout, un désagréable sentiment. Celui d’être livré, sans défense, aux mains d’une meute de docteurs Knock, bras armés de la médecine triomphante, qui s’efforcent de nous convaincre que « les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. »


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