Avec quatorze épisodes des « Experts », quelque soit leur localisation géographique et casting adéquate, diffusés cette semaine la première chaine pourvoyeuse de temps de cerveaux pour des marques de sodas et de PQ fait plus que traire la vache à lait de l’audimat.
Peut-être les remplaçants des célèbres Lelay et Mougeotte pourraient-ils de temps nous proposer autre chose ? Quitte à piocher dans le catalogue des séries de France Télévisions – ou de Comédie ! – et leur racheter certaines de leurs sitcoms.
Comme cette série que je crois méconnue et que je vous présente ce soir :
« Shasta McNasty »
Mais pourquoi cette série ?
Et pourquoi cette introduction vis-à-vis des « Experts » ?
Pour l’acteur principal et beau gosse du casting, pardi : Carmine Giovinazzo !!
Et si ce nom d’origine italienne ne vous dit rien, que vous ne savez pas lire les crédits et génériques se séries ou qu’en cohabitant avec Oussama dans une grotte depuis près de dix ans vous ne connaitriez pas l’une de ces séries des « Experts », Carmine Giovinazzo, acteur de 36 ans, joue le Détective Danny Messer dans l’équipe des « Experts : Manhattan » depuis 2004 ( après avoir pourtant déjà tenu un rôle dans la série initiale des « Experts ( Las Vegas ) » en 2002 – un peu comme Nicholas Lea d’abord figurant/second rôle avant de rejoindre l’équipe de personnages centraux des « X-Files » en y devenant le magnifique traitre Krycek ), après avoir débuté comme figurant dans la série « Buffy contre les Vampires » à 24 ans et connu ce succès anonyme dans le trio de vedettes de cette série du soir, « Shasta McNasty » ou « Shasta » tout simplement selon les programmations.
Créée en 1999 par Jeff Eastin, dont cette série reste l’une des rares de ces productions ayant traversé l’Atlantique, « Shasta » nous narre, donc, en vingt-deux épisodes de vingt-deux minutes les tribulations d’un trio de colocataires se rêvant musiciens à Venice Beach ( Los Angeles, Californie ), zieutant avec intérêt leur fort belle voisine d’en face quand ils n’inventent pas les pires combines pour économiser le plus ( raaaaah, leur technique hebdomadaire – à chaque épisode ou presque – pour se faire livrer gratuitement des pizzas, que je m’en souvienne ).
Réunissant autour de Carmine Giovinazzo, dans le rôle de Scott le beau gosse et chanteur de l’équipe ( embarqué par la suite dans « LA CHUTE DU FAUCON NOIR » ), Jake Busey, fils de Gary Busey ( et je ne crois pas que Gary ait besoin d’un test de paternité vues leurs ressemblances frappantes ), dans le rôle du pote un brin plus con et gaffeur que la moyenne après avoir été le fidèle allié et soldat dans le dément « STARSHIP TROOPERS » de Paul Verhoeven aux cotés de Casper Van Diem, et Dale Godboldo ( revu depuis dans « Bones » ), leur pote Afro-Américain Randy complétant la stupidité de Dennis le personnage de Jake Busey pour une bonne grosse partie des gags du show, chaperonnés par leur amie Diana ( Jolie Jenkins étant devenu aussi une actrice en errance de séries en séries ), « Shasta McNasty » aura vu participer à ses quelques guests des acteurs comme Cindy Margolies ( oui, je sais, c’est faire offense à toutes celles qui courent les cours de théâtre que dire que cette bimbo californienne serai une actrice, même si elle a été de la série « Conan » après avoir commencé dans « Marié, Deux Enfants » et être apparu dans « AUSTIN POWERS » ), le chips sans poncho ou rello Erik Estrada ( excusez le mauvais jeu de mots indigne de François Pérusse ) dans son propre rôle ou Verne Troyer, célèbre pour son rôle de Mini-Me dans la saga des films d’« AUSTIN POWERS », maltraité selon l’extrait présenté – même si je peux vous garantir que le show n’allait pas tarder à présenter ce triste plateau à chips ( non, j’ai arrêté les jeux de mots foireux ) comme un serial dragueur dépassant même notre trio dans sa côte de popularité ( la fiction n’allant pas tarder à rattraper la réalité de cet acteur aux sex tapes disponibles sur le Net ).
L’un des principaux buts de notre trio étant bien de se lever, farcir, taper - excusez la sémantique - le plus de filles possibles dont leur superbe voisine, quitte à devoir affronter son terrible et jaloux perroquet !!
Oui, « Shasta » est une sitcom méconnue que je suis content d’avoir matée et enregistrée les mercredi après-midi de 2000 où France 2 la diffusa ( suivie ou précédée, je n’sais plus, de « Grosse Pomme », autre série plongeant dans une abyme auto-parodique le monde de la télévision ).
Et regrettant que la chaine américaine UPN n’en commanda pas plus que cette unique saison de 22 épisodes de septembre 1999 à aout 2000.
Dennis Dugan, acteur ayant participé à l’expérience « Chasseurs d’Ombres » dans les années 1980’s ( dont je vous ai précédemment parlé ) avant de devenir réalisateur de films pour Adam Sandler ( « BIG DADDY » ) et de poursuivre ses armes télévisées par cette série.
Tim O’Donnell, réalisateur de shows adolescents ( « Clueless », « Lizzie McGuire » ) ayant été aussi des metteurs en scènes de ces quiproquos et autres situations incroyables.
Savage Steve Holland ayant lui aussi été de l’aventure « Lizzie McGuire » par la suite s’étant essayé à la réalisation en live avec cette série après avoir été réalisateur, animateur, doublure vocale, scénariste et producteur d’un dessin animé que je regardais aussi « Eek, le Chat ! ».
Alors, si jamais vous désiriez revoir cette série, révisez votre allemand, car il semblerait qu’il n’y ait que chez nos voisins teutons d’outre-Rhin que « Shasta McNasty » ait bien connue le succès et les extraits et épisodes proposés sur un site comme Youtube ne sont que dans la langue de Goethe, ach !!
Fiche IMDB ( en anglais ) de la série
Vous pouvez éteindre votre télévision et retournez tremper vos chips dans la salsa…