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Notre Etat-providence ne pourra pas survivre à la crise !

Publié le 16 novembre 2009 par Alaindumait

L’obtention d’un titre de séjour par un seul étranger entraînerait une dépense indirecte de 100.000 € pour la collectivité, liée à sa présence sur le territoire national (accès aux soins via la CMU et à la couverture sociale en général, usage des services publics, construction de logements sociaux…).

Or, bon an mal an, quelque 80 /90 000 titres de séjour sont délivrés à des étrangers, au seul titre du regroupement familial, sans compter les motifs d’ordre professionnel ou relevant du droit d’asile.

Cela représente, à ce seul titre, un engagement de dépenses nouvelles de l’ordre de 10 milliards d’euros par an !

Par comparaison, la mobilisation engagée par Nicolas Sarkozy après son élection en 2007 dans le cadre de la « modernisation de l’Etat », sous la forme d’une « révision générale des politiques publiques », procédure qui, pendant deux ans a mobilisé quelque 150 hauts fonctionnaires, sous l’autorité du secrétaire général de l’Elysée M.Claude Guéant, n’a réussi à identifier « que » sept milliards d’euros d’économies budgétaires.

Conclusion : si l’on se refuse à mettre en cause au moins tel ou tel aspect de notre Etat-providence, il sera difficile de réduire fortement nos dépenses publiques dans les années qui viennent…

Or, non seulement les économies de bonne gestion, socialement et syndicalement supportables, ont une limite vite atteinte, mais encore il est évident que, sous l’effet de la crise, la poussée de la misère du monde pour accéder gratuitement à notre Etat-providence va se faire de plus en plus forte, en particulier venant d’Afrique noire.

Deux solutions sont possibles : rendre notre politique d’accueil moins généreuse, ou bien réduire la voilure de l’Etat-providence.


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