Le 26 août dernier, le magazine nagg publiait le texte " Frais de stationnement : quelle bonne idée! " Le texte suggérait : Lorsqu'on quitte notre stationnement et qu'il reste du temps dans le parcomètre, il suffit d'accrocher son reçu au parcomètre tel qu'indiqué sur la photo ci- jointe. Ainsi, le prochain automobiliste pourra reprendre le reçu et profiter du temps de stationnement résiduel, le cas échéant.
Le texte qui suit confirme que le phénomène prend de plus en plus d'ampleur. Je ne peux que m'en féliciter.
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Des parcomètres "Payez au suivant"? Jean Nicolas Aubé, Agence QMI, 17/11/2009
Frustrés par le fait que les nouvelles bornes de parcomètres n'indiquent pas le temps résiduel laissé par l'usager précédent, des automobilistes montréalais ont développé un nouveau système, tout à fait légal et gratuit, afin de contourner cet irritant.
L'initiative, qui est d'une simplicité déconcertante, ne relève d'aucun organisme en particulier.
Elle consiste simplement à glisser son ticket de stationnement à l'intérieur de la borne de parcomètre au moment de son départ, laissant ainsi savoir au prochain utilisateur le temps restant sur l'espace de stationnement.
Jusqu'à maintenant, il était impossible de savoir pour un automobiliste, à moins d'être stationné devant l'un des rares parcomètres d'origine de la ville, s'il restait du temps pour son espace de stationnement.
Bien que le phénomène soit relativement nouveau, il compte déjà son lot de disciples. Il suffit d'ailleurs de marcher au centre-ville pour constater que l'idée fait tranquillement son bout de chemin chez les montréalais.
On retrouve même des forums de discussion sur la toile à ce sujet, où les automobilistes se réjouissent de ce nouveau moyen d'éviter de nourrir les gourmandes bornes de stationnement.
Au courant de la chose
Contactée à cet effet, Bérangère Thériault, la responsable des communications à Stationnement Montréal, a confié à 24H être "au courant" de ce phénomène.
"Ce n'est pas nouveau. On a eu écho de cette chose là. C'est quand même marginal. C'est pas un phénomène que l'on voit couramment.", explique la porte-parole.
Questionnée à savoir si cette nouvelle tendance agaçait Stationnement Montréal, Mme. Thériault s'est limitée à dire qu'"on a pas de chiffres, les gens qui sont au courant de la situation n'ont pas de données précises. Ce n'est pas un phénomène important à un point que l'on vienne à étudier la question".
La ville de Montréal compte en ce moment quelque 16 000 parcomètres qui ont rapporté en 2008 près de 50 millions $.