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Le malaise des enseignants du second degré

Publié le 18 novembre 2009 par Michelmi

67% des enseignants des collèges et lycées se sentent concernés par le malaise enseignant...

Le malaise des enseignants du second degré

En raison d'un manque de reconnaissance professionnelle. Un peu plus du quart d'entre eux envisagent de cesser d'enseigner.

Le constat qui suit est alarmant :

la quasi totalité des enseignants de collège et lycée s'accordent à dire que le "malaise enseignant" existe bel et bien, ils sont 67% à se sentir personnellement concernés par ce malaise.

Ce sentiment est surtout véhiculé par un « manque de reconnaissance professionnelle », les « conditions de travail » et les « conditions de rémunération ».

Alourdissement de la charge de travail :

Interrogés sur différentes propositions pour améliorer leur métier, les et bien sûr une valorisation des salaires citée par 48% des sondés). Le ministre de l'éducation nationale Luc Chatel a proposé début octobre 2009 aux syndicats d'enseignants d'ouvrir quatre chantiers de revalorisation financière. Ses propositions ont été jugées à ce stade insuffisantes par les syndicats.

La charge de travail est également particulièrement pointée du doigt. En moyenne, les enseignants à temps complet travaillent 18 heures par semaine. Ils consacrent 9 heures à la préparation de leur cours, 5 heures et demi à la correction des copies, 5 heures pour des réunions divers, conseil de classe, deux heures et demi en recherche et formations personnelles.

Au final, un peu plus du quart des enseignants envisagent à terme de cesser d'enseigner en collège ou lycée, de façon temporaire ou définitive.


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