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[Fringe] John Noble défend Walter

Publié le 18 novembre 2009 par Tommy

C’est grâce à John Noble que le cliché ambulant Walter Bishop fonctionne. Mais attention, il ne faut pas hésiter à se laisser faire.
« Je comprends Walter, je comprends complètement son enthousiasme puérile. Je comprends pourquoi il se sent seul, et ses tentatives de se rapprocher de son fils. Je pense qu’il n’y a pas une seule des phases qu’il traverse que je ne comprenne pas. »

Cet australien de 61 ans vient du théâtre. Pendant ses 10 ans en tant que directeur artistique de la Stage Company, il a produit 70 nouvelles pièces du cru. Et du côté du cinéma, on retiendra bien sûr son Dénéthor, dans Le Seigneur des Anneaux.

« Ce personnage de Fringe, c’est un véritable cadeau. Je peux enfin utiliser les talents que j’ai acquis au fil des ans et développer le personnage sur une longue période. Je n’ai pas de difficulté particulière pour comprendre ce que je dis à l’écran. La science dont nous parlons, ce qui alimente la série, ça fait un moment que ça me passionne. Du coup je ne suis pas là ‘Oh, mon dieu de quoi on parle ?’ »

Mais ce qui a dû le surprendre au début, c’est de travailler pour une série.

« L’ignorance est un bienfait. Je me suis dit que j’aimais la série, que j’adorais être là et jouer ce rôle. En termes de technique, les exigences à la télévision sont bien plus subtiles qu’au théâtre, et j’adore ça. Et le rythme de la télévision ne me dérange pas. Vous savez quand on dit qu’il faut suivre son instinct et que la première idée est la bonne ? Et bien à la télévision, vous devez vous fier à votre instinct parce que vous n’aurez pas le choix, vous n’aurez droit qu’à une seule chance. Alors vous vous dites ‘Allez, on y va !’, mais ça correspond à ma personnalité. »

Même quand on lui donne les scénarios à la dernière minute, ça lui est égal. Tout autant que de ne pas savoir ce qui attend Walter.

« Je dirais que le personnage a été établi très tôt dans la série. Je serais extrêmement surpris et même déçu s’il changeait d’un seul coup. Et il se pourrait même que je ne cache pas mon désaccord. Ce n’est pas lui qui va changer, ce sont les circonstances. »

[source : AP]



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