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Formation E-commerce Châteauroux 2

Publié le 15 octobre 2009 par Philippe Delage

Comme à la guerre des étoiles, il y a un second épisode (et j'espère le dernier) à ma démarche sur le E-commerce à Châteauroux. N'ayant pas compris le refus de la CCI de recevoir des intervenants nationaux pour une présentation sur le E-commerce, j'ai écris à sa présidente par Email. Ai je agis sous le feu de la colère ou trop rapidement ? Aurais je du y mettre les formes ? Prendre ma plume au lieu d'Internet ? Mon expérience passée m'a apprise que si vous donnez une info à un interlocuteur en bas et que ça bloque, il y a très peu de chances pour que cette info remonte en haut, par contre si vous donnez directement la même info en haut, bizarrement ça redescend, allez savoir pourquoi...

Donc hier, j'étais en RDV lorsque je reçois un appel téléphonique de la CCI qui me demande de passer les voir mercredi. J'entends bien au téléphone que la secrétaire qui me parle (elle me connait et je pense qu'elle m'apprécie mais je n'en suis plus vraiment sur) semble très embêtée et sur le coup je dis ok bien que je sache que je n'ai pas du tout le temps en ce moment d'aller me trainer en ville, garer mon camion et passer une heure a me faire rembarrer. L'après midi, plus au calme, je les rappelle pour voir de quoi il est question exactement et bien sur on me passe le responsable (qui m'a déjà grillé un dossier il y a 10 ans mais il ne s'en rappelle surement pas et peu importe). Et là, je sens bien que l'info est passée du haut vers le bas sans descendre les escaliers. Après du bla bla comme seuls les employés de la CCI ou des impôts savent le faire, j'entends un écho à mes propos et me rends vite compte que sans m'en informé, mon interlocuteur m'a placé sur haut parleur. Avec qui ? Je n'en sait rien mais je me sens tout de suite comme un prévenu au tribunal ou dans un bureau de la gestapo (on est toujours plus fort a plusieurs et surtout on ne peut pas passer pour la victime, on doit montrer que l'on dirige bien son wagon). La conversation ne va pas dans le bon sens et sans entrer dans les détails, on se quitte en annulant le RDV et je me sens bien grillé avec celui qui m'avait déjà grillé il y a 10 ans pour un projet commercial. Après coup je me dis que je n'ai peut être pas assez pris de forme dans ma démarche, que j'aurais peut être du lui envoyer le email a lui et non pas à la présidente mais par expérience, si vous y mettez ces formes, vous entrez dans un jeu qui n'en finit plus, des courriers, des courbettes et cie. Je crois aussi que dans la vie d'un entrepreneur, le minimum de paperasse est préférable et que pour aller de l'avant il faut parfois être direct même si cela ne passe pas dans ce monde ou tout le monde se critique par derrière et s'écrase par devant. Je me rends bien compte qu'on fait tout un plat de pas grand chose et que l'on a voulu me faire comprendre que j'étais un con. Dans l'avenir, j'espère ne rien avoir à leur demander et je pense plutôt, d'après ce que j'ai appris entre temps qu'ils changeront sans doute d'avis même si je suis certain que celui qui m'a renvoyé à ma place de petit commerçant ne viendra jamais me dire en face qu'il avait tord et je m'en fout. Je suis et je reste un entrepreneur, autodidacte (j'ai arrêté mes études avant le BAC), mais je vais de l'avant en m'informant toujours de ce qui est nouveau et en essayant d'aider au mieux ceux qui me le demandent (je vais même jusqu'à renseigner de futurs concurrents franco mexicains car je pense qu'il vaut mieux se créer des amis que des ennemis, quoique cette expérience tenterait à prouver le contraire). Je sais aussi que je suis trop franc, trop direct mais j'ai pour habitude de dire ce que je pense, même si parfois cela me joue des tours (surtout dans ce monde où l'apparence ou le qu'en dira t'on prime avant tout et est plus important qu'être en harmonie avec soi même et les autres) mais j'ai horreur de l'hypocrisie.


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