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FIDÉLITÉ (rue de la)

Par Doma

X ͤ  Arrondissement. Commence 75 bd de Strasbourg ; finit 94 r. rue du Faubourg-Saint-Denis. Longueur 113 m ; largeur 15 m.

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(photo: cliquer pour agrandir)*

Cette rue a été percée, en 1797, sur une partie du couvent des Filles de la Charité (cf. 94 à 114 r. du Faubourg-Saint-Denis) et sur l’emplacement du cimetière de l’église Saint-Laurent (cf. 119 r. du Faubourg-Saint-Martin) pour relier les rues du Faubourg-Saint-Denis et du Faubourg-Saint-Martin. Elle n’atteignit cette dernière qu’en 1806. On lui donna en 1799 son nom actuel, dû à celui que portait, à cette époque, l’église saint-Laurent : Temple de l’Hymen et de la Fidélité. Elle a été amputée en 1852 de sa partie orientale qui devint la rue Sibour.

N° 9. __ Vestiges de l’ancien couvent des Filles de la Charité où s’installa, à la fin de 1871, dans la salle Saint-Laurent, une société artistique fondée en 1847. Ce petit théâtre, alors dirigé par Halley, n’eut qu’une existence éphémère. Actuellement, cinéma.

(J. Hillairet, Dictionnaire Historique des rues de Paris, X ͤ édition, page 523)

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La photographie était arrivée discrètement dans mes courriels, tel un spam coloré.  Impossible de mettre la main sur l’expéditeur, mon anti-virus (intelligent) ayant tout détruit sauf la pièce jointe. Après quelques grattements de tête peu significatifs, je sortais le vieil Hillairet, juge en toutes choses parisiennes, et en lisais le texte reproduit plus haut, entre l’article consacré à la rue Feydeau et celui, beaucoup plus long, racontant l’histoire de la rue du Figuier (déraciné sur ordre de la reine Margot car il “gênait les évolutions de son carrosse”).

Il y avait déjà quelque drôlerie à ce que le nom de ma ville (d’élection) fut accolé à ce bistrot légèrement tire-au-flanc, pour ainsi dire encastré entre une enseigne rabat-joie et une austère porte cochère (mais bleue, tout de même). Un pied-à-terre en porte-à-faux.  La fille (qui n’était pas pieds nus) n’avait pas l’air de filer telle une comète, mais les trois chaises attestaient de la possibilité d’un repos, au milieu de la morale réglementaire.

Par une sorte de réflexion à rebours, explicable (en partie) du fait qu’une grosse envie de rire me parcourait depuis un moment, en comparant (mentalement) les promeneuses d’Esbly avec ce temple de l’Hymen (et de la Fidélité),  je devinais sans difficulté l’émetteur de ce courriel et par là même l’auteur de la photo. Un trottoir, un café, des néons (mais pas de deux-roues ?) en tous cas pas de doutes: le promeneur local avait encore cliqué. Ne comptez pas sur moi pour vous dire de qui il s’agit,  à mon avis c’est quand même trop facile. Pour les plus fatigués, un indice (*) se cache sous la légende de la photo.

Merci à lui, refermons la parenthèse (et tirets).


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