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L’intelligence émotionnelle, outil incontournable des nouveaux professionnels

Publié le 04 novembre 2009 par Lmanagement

Testez votre « quotient émotionnel ».

Aujourd’hui, des études et ouvrages annoncent une nouvelle ère pour les entreprises centrée sur l’intelligence émotionnelle comme arme anti-crise.
De la raison à l’émotion, du QI (Quotient Intellectuel) au QE (Quotient Emotionnel), le manager de demain devra pouvoir soumettre sa raison au filtre de ses émotions. On est engagé sur son QI, on fait carrière sur son QE.

« Le mental intuitif est un don sacré. Le mental rationnel, un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don » Albert Einstein

Etes-vous prêt pour ce virage sociétal ? Savez-vous exprimer votre sensibilité, laisser aller vos émotions sans en faire trop ?

L’émotion : une nouvelle force dans l’entreprise pour les managers de demain

Dans leur livre paru mi-septembre, « Génération QE : le quotient émotionnel, arme anti-crise », Christophe Haag et Jacques Séguéla, dénoncent le mythe de l’intelligence froide traduite par le QI, quotient intellectuel, et soulignent le rôle essentiel des émotions dans la gouvernance d’entreprise, le QE, quotient émotionnel.

Le QE : un test utilisé par les recruteurs

Aujourd’hui, l’intelligence émotionnelle, le QE fait jeu égal avec le QI. Aux Etats-Unis, le slogan à la mode, c’est « IQ gets you hired, but EQ gets you promoted ».
Etes-vous empathique ou tyrannique ? Etes-vous meilleur quand il s’agit de résoudre des conflits ou, au contraire de hausser le ton ?…

L’intelligence émotionnelle c’est « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres ». (Mayer & Salovey, 1997).

Tout bilan personnel tient obligatoirement compte de l’intelligence émotionnelle :

  • quand on échoue dans son job, c’est plus souvent lié à des problèmes émotionnels qu’à un manque de compétences techniques (suivant une étude réalisée aux Etats-Unis et en Europe par le Center for Creative Leadership)
  • dans une entreprise, les meilleurs et les plus reconnus sont ceux qui grâce à leurs compétences personnelles savent se placer au centre des réseaux d’influence et de communication
  • savoir prévenir et gérer son stress dans l’entreprise et ses équipes afin de limiter les « dérapages » : abus d’alcool, cadres qui « craquent », conflits internes, …

VOTRE TEST

Test issu de l’ouvrage « mieux se connaître pour réussir », éditions Marabout

  1. vous avez tendance à rougir, faire des plaques rouges ou bredouiller quand vous êtes ému ou énervé. ◊
  2. vous pensez que vos succès doivent beaucoup à la chance. Δ
  3. vous avez souvent le cœur qui s’emballe (au propre et au figuré). ◊
  4. vous avez souvent honte pour des choses pourtant sans importance. ◊
  5. vous avez le trac quand vous devez parler devant plus de deux personnes. ♣
  6. vous êtes meilleur à l’écrit qu’à l’oral. ♣
  7. vous avez souvent des impressions de « déjà vu ». Δ
  8. vous pensez qu’il y a quelque chose dans votre corps qui ne va pas (seins trop gros ou trop petits, pas assez de muscle, petit pénis, …). ♣
  9. vous avez souvent peur de mal faire. ♣
  10. vous êtes mal à l’aise quand un chat rode près de vous. ♣
  11. vous préférez travailler tout seul (plutôt qu’en équipe), dans un bureau fermé (plutôt que paysager). Δ
  12. il vous est arrivé (au moins trois fois) de rêver que vous étiez nu (ou à moitié nu) en public. ♦
  13. vous trouvez que vos amis sont nettement plus jolis, intelligents ou cultivés que vous. Δ
  14. vous êtes enfant unique ou l’aîné. ♦
  15. vous êtes facilement nauséeux en voiture. ♣
  16. vous avez déjà fait des crises de nerfs ou de tétanie. ◊
  17. vous avez tendance à bredouiller quand on vous pose des questions personnelles très directes. ◊
  18. vous piquez souvent des fous rires nerveux. ◊
  19. la veille d’une épreuve (examen, entretien d’embauche, …) vous n’arrivez pas à dormir (ou vous vous réveillez à 5 heures du matin). ♣
  20. vous faites souvent des migraines. ♦
  21. vous éprouvez fréquemment le sentiment d’être seul ou incompris. ♦
  22. vous avez les mains souvent un peu moites ou très froides. ◊
  23. on vous a souvent dit : « laisse les autres parler ». ♦
  24. vous n’arrivez pas à regarder quelqu’un dans les yeux plus de trois secondes d’affilée. ◊
  25. vous êtes mal à l’aise quand vous sentez que quelqu’un vous observe. ◊
  26. on vous reproche souvent d’avoir l’air trop sarcastique (et/ou méprisant). ♦
  27. vous diriez non si on vous demandait de participer à un jeu télé (même si on vous offrait 5 000€ pour ça). Δ
  28. quand vous devez prendre un train, vous arrivez toujours à la gare au moins une heure avant le départ. ♣
  29. vous refusez chaque fois qu’on vous invite à une fête (d’ailleurs on ne vous invite pas ou plus). Δ
  30. vous prenez plutôt mal les critiques. ♦
  31. vous avez déjà « cafté » (souvent), pas forcément pour nuire, plutôt pour vous faire bine voir. ♦
  32. dans votre petite enfance, vous avez fait des crises de somnambulisme. Δ
  33. vous ne supportez pas les chatouillis ça vous rend complètement hystérique). ◊
  34. vous n’êtes pas très à l’aise avec les gens qui n’ont pas la même couleur de peau que vous (et les inconnus en général). ♣
  35. vous avez déjà eu l’impression d’être « sorti » de votre corps. Δ
  36. vous avez du mal à pardonner (une erreur, une faute) vous êtes assez rancunier. ♦
  37. vous éprouvez peu, ou pas du tout de désir sexuel. Δ
  38. vous admirez les actrices (ou vous les trouvez toutes nulle) ; idem pour les acteurs si vous êtes un garçon. ♦
  39. vous ne vous disputez jamais avec personne. Δ
  40. vous êtes physiquement très trouillard ; vous avez souvent peur d’être agressé, de vous blesser ou de vous intoxiquer en mangeant un truc pas sain. ♣

Calculez votre QE
Comptez le nombre de carrés que vous avez cochés et reportez-vous au profil correspondant.

Moins de 11,5/20
Vous avez un QE « élevé »
Chez vous, le rationnel et l’émotionnel sont plutôt bien équilibrés. Vous avez tous les ingrédients (conscience de soi, de son impact sur les autres, empathie, self-control, …) et le bon dosage pour être bien dans votre peau et avoir des relations fluides avec les autres. Vous êtes a priori capable de compréhension et de patience, mais aussi de maîtrise dans les moments ou avec des gens difficiles. Vous savez vous raisonner et rester calme (et optimiste) même quand vous êtes confronté à des épreuves pénibles. Mais, quand il s’agit d’émotions, même les plus lemmatiques craquent parfois (il suffit d’une fois). Qu’est-ce qui se passe quand vous perdez votre calme ? Quelle faiblesse montrez-vous ?
Comptez les différents symboles que vous avez récoltés.

11,5/20 et plus
Vous avez un QE « bas »
Pas de doute, chez vous l’émotionnel (impressions, sensations, impulsions,…) vient souvent perturber le rationnel (le jugement, la prise de décision, …).Et, inversement, vos sentiments sont souvent mis à mal par votre « logique ». Vous avez souvent une mauvaise appréciation des gens et des situations, et des réactions excessives (en positif ou en négatif). Dans la vie quotidienne, ça ne vous pose pas trop de problèmes, mais dans les situations critiques (fortes pressions, conflits, …), vous avez tendance à déraper. De quelle manière et comment y remédier ?
Décomptez vos différents symboles et reportez-vous au profil correspondant.

Majorité de ♦
Votre faiblesse : l’arrogance
En apparence, beaucoup d’aplomb, d’audace. Vous n’avez pas peur de regarder les gens dans les yeux, de dire tout haut, tout fort, ce que vous pensez, ce que vous voulez, d’entrer en conflit. Vous osez où les autres n’osent pas (vous en faites même souvent un peu trop). On se dit : « celle-là (ou celui-là), elle ne se prend pas pour rien, elle est sûre d’elle. » Mais au fond, vous êtes timide.
Votre problème :
un surmoi (les interdits des parents intériorisés) dominateur. D’où de forts sentiments de culpabilité (« je ne peux pas montrer que j’ai peur de ne pas être à la hauteur ») et l’affirmation d’une fausse supériorité. Celle-ci se manifeste par des conduites méritantes (en voulant toujours faire plus ou mieux que les autres) ou accusatrices (en critiquant tout le temps, en faisant la morale). Ce qui donne des rapports avec les autres (dans le couple, la famille, le travail,…) assez conflictuels : vous vous excluez d’emblé (en boudant) ou vous vous disputez souvent.
Stratégie de renforcement :
Efforcez-vous d’être plus sincère avec vous-même et les autres. Ne vous faites pas passer pour quelqu’un que vous n’êtes pas. Vous n’avez pas besoin d’être le meilleur, zéro défaut pour être apprécié, aimé. N’ayez pas peur d’avouer vos faiblesses (modérément quand même). Ca vous rend plus sympa (ça gomme votre côté distant, hautain, voire arrogant) et on vous pardonne plus facilement en cas d’erreur qui n’en commet pas ?). Arrêtez aussi de dire tout le temps « je » ou, pire, « moi, je ». Vous devez apprendre à écouter les gens (sans les juger), à les encourager à parler d’eux. La prochaine fois que vous voyez quelqu’un, par exemple, obligez-vous à lui poser au moins cinq questions sur lui-même.

Majorité de ◊
Votre faiblesse : l’hypersensibilité
Chez vous, tout est amplifié. Les gens : vous êtes paralysé par le trac, vous avez peur de dire des choses stupides ou de faire une gaffe, de vous mettre à bredouiller devant une fille, à rougir devant un garçon ou à pleurer bêtement sans raison. Les évènements : vous surestimez toujours les difficultés, les dangers, les risques. Du coup, vous paniquez dès que vous êtes obligé de vous mettre en avant (par exemple, présenter un exposé devant trente personnes) et vous passez votre temps à vous défiler (le plus gros de votre énergie y passe). Vous renoncez à des activités, à des projets, parce que vous craignez les contacts, la nouveauté et vous ratez souvent des occasions (une Juliette ou un Roméo qui vous plaît, une bonne affaire, un job intéressant).
Votre problème :
L’hyperémotivité. Plaques rouges, mains moites, suées, rires nerveux, tremblements, bredouillis…votre corps réagi souvent d’une manière excessive (comme chez les hystériques). A quoi cela est-il dû ? Ce peut-être inné. Ou alors provoqué : modifications hormonales par exemple au moment de la puberté (auquel cas, après ça passe) ou de la grossesse, de la ménopause, choc affectif grave dans la petite enfance (séparation brutale de la mère, perte d’un être cher…), traumatisme grave (par exemple après un accident de voiture, une maladie infectieuse…) ou, encore, une intoxication (ou un sevrage) à une substance (alcool, café, tabac, cannabis, amphétamines, cocaïne…).
Stratégie de renforcement :
D’abord, apprenez à bien respirer (inspiration et expiration profondes en observant un temps d’arrêt entre deux). Pour beaucoup de psys, un hyperémotif, c’est quelqu’un qui respire mal. Soyez plus physique aussi (passez votre permis si vous ne l’avez pas, inscrivez-vous dans une salle de gym), cela renforcera votre confiance en vous. Ensuite, réapprenez à parler. Un hyperémotif, c’est aussi quelqu’un qui s’exprime trop par le corps et pas assez par les mots, l’échange, le dialogue. Le simple fait d’avouer, par exemple, une timidité, une gêne, un malaise, réduit beaucoup nos tensions internes.

Majorité ♣
Votre faiblesse : l’anxiété
Vous avez tendance à vous faire beaucoup de soucis pour tout et rien. Vous vous attendez tout le temps (sans raison valable) à ce que tout (couple, boulot…) tourne mal (ce que Freud appelle « la tendance à l’attente du malheur »). D’où, une grande frilosité devant les gens et les évènements, accompagnées souvent de sentiments d’impuissance, de timidité. Vous avez peur des regards, d’être jugé (moche, nul), et de réagir de manière embarrassée (rire bêtement, raconter n’importe quoi, être paralysé par le trac…), voire humiliante (ne pas arriver à faire un truc que même un gamin de six ans peut faire,…). Donc vous évitez soigneusement toutes les situations susceptibles de vous angoisser. Résultat : vous rester souvent dans une routine : activités répétitives (vous avez peur des changements), petit monde fermé (vous avez peur des inconnus) et vous êtes souvent accro au boulot (moins de risques).
Votre problème :
Un « ça » (les pulsions instinctuelles et sexuelles) trop fort. D’où le blocage des émotions pour « ne pas éprouver de sensations pénibles » (Freud) et le besoin de stabilité (environnement, habitat, déco de la maison, cadre de travail…), d’habitudes (les mêmes choses de la même façon), de rituels de réassurance (manies, grigris, polices d’assurance, consultation de voyantes…), de relations routinières (fréquentations de longues date, petit cercle d’amis de confiance).
Stratégie de renforcement :
Commencez par vous relaxer. Supprimez tous les anxiogène : alcool, café, thé, tabac…Sur le moment, ils détendent, mais à termes ils aggravent l’anxiété. Détendez-vous tous les soirs dans un grain bain brûlant (la chaleur libère les endorphines, l’hormone du bien être), allez au hammam une fois par semaine, mettez-vous au yoga ou à la natation pour réapprendre à respirer correctement. Ensuite, désensibilisez-vous. Faites une liste des situations qui déclenchent votre anxiété et affrontez les systématiquement (en commençant par la plus facile dans votre liste) jusqu’à ce que vous vous sentiez parfaitement à l’aise.

Majorité de ♦
Votre faiblesse : l’indifférence

D’un côté, c’est commode ; vous êtes assez insensible aux regards des autres (plutôt indifférent aux compliments comme aux critiques). Vous ne passez pas votre temps à la ramener, vous êtes perçu comme une personne discrète, réservée, qui ne se mêle pas des affaires des autres. De l’autre, vous êtes plutôt isolé, solitaire, trop en retrait dans les relations affectives et sociales. Vous avez tendance à renoncer dès que les choses semblent compliquées (presque toujours). Ou alors à être soumis (aux gens, aux évènements) et vous ne faites forcément pas ce qui est le mieux pour vous.
Votre problème :
Un moi faible (estime de soi trop basse), des sentiments d’infériorité, une comparaison dévalorisante avec les autres. D’où la difficulté des confrontations, la peur de vous lier (en amitié, en amour…), de participer à un groupe, l’envie de disparaître, de ne pas vous faire remarquer et, parfois, la résignation à l’échec, à la solitude. Cela va souvent avec des parents mal aimants. « Un enfant se sent inférieur s’il remarque qu’il n’est pas aimé… », dixit Freud. Ou c’est parfois la conséquence d’un choc affectif grave (rupture dont on ne s’est pas remis, perte d’un être cher,…). Cela peut être la conséquence aussi d’un décalage social (enfant de parents pauvres propulsé dans un milieu de gosses de riches par exemple).
Stratégie de renforcement :
Se doper l’égo. S’aimer plus, s’aimer vraiment, ce n’est pas si difficile que ça. Ca ne consiste pas à être zéro défaut, à ne pas faire de faux pas, simplement à se voir comme « aimable », digne d’intérêt, d’estime, de respect et de se comporter toujours comme tel. Pour ça, vous devez arrêter de vous dévaloriser systématiquement, à vos yeux (ne vous comparer pas tout le temps) comme à ceux des autres (n’attirez pas l’attention sur vos défauts, vos faiblesses). Et vous focaliser sur vos succès (tout le monde en a, même de tout petits), au lieu de vos ratés.


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