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App Store : Apple veut rassurer

Publié le 24 novembre 2009 par Alexandre Laurent

phil_schillerC'est Phil Schiller, vice président en charge du marketing, qui a eu la lourde tâche d'expliquer la politique d'Apple en matière de validation d'applications sur l'App Store. Un exercice difficile, tant les incidents sont nombreux et tant certains développeurs comme Joe Hewitt ou Rogue Amoeba manifestent d'agacement.

On vous épargne le rappel des faits, pour en venir à la position défendue par Schiller, exprimée au magazine BusinessWeek. Celui-ci commence par rappeler que le bon fonctionnement de l'App Store et la qualité des contenus qui y sont publiés dépendent d'Apple. Selon ce raisonnement, il est donc logique que la firme fasse passer aux applications un test avant de les proposer aux consommateurs.

90% des rejets seraient liés à des bugs ou à des dysfonctionnements. Les 10% restants peuvent quant à être motivés par différents facteurs, à commencer par un défaut d'adéquation à l'éthique, à la morale ou à la loi. « Nous avons reçu pour validation des applications qui volaient les données personnelles, qui servaient à permettre aux utilisateurs d'enfreindre la loi, ou qui contenaient des contenus non appropriés », explique par exemple Phil Schiller.

De quoi poser des problèmes, ou décevoir le consommateur. « Quel que soit votre détaillant préféré, il va de soi qu'il se soucie de la qualité des produits qu'il propose. Nous analysons les applications pour être sûr qu'elles fonctionnent conformément à ce à quoi s'attend le consommateur lorsqu'il les télécharge », ajoute Schiller.

Dans la mesure où Apple tient à maitriser ce qui pénètre dans l'environnement logiciel de son iPhone, cette politique se défend. On imagine d'ailleurs que de bien peu ragoutantes applications auraient déjà fait leur apparition sur l'App Store s'il n'y avait pas cette validation a priori.

Pour autant, on ne peut s'empêcher d'être gêné par ces sempiternels contrôles et de craindre, comme l'a formulé Joe Hewitt, qu'à tout vouloir verrouiller, Apple finisse par donner de mauvaises idées à d'autres. Au niveau de l'iPhone, tout se passe bien, mais qu'adviendrait-il si un fabricant devait donner son aval pour que j'installe un nouveau logiciel sur mon ordinateur ?


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