Mes Chers Compatriotes,
Vous êtes nombreux à m'avoir fait part de l'affreuse angoisse métaphysique qui vous étreint et blesse vos cœurs de ses longs sanglots autumnaux et monotones (cette phrase traîne en langueur). La France entière retient son souffle devant l'insoutenable suspense : quid nunc ? Et maintenant ? Maintenant que l'ex première dame ne porte plus de jeans de marque Levi's, mais ceux de Marc Lévy, qui sera la deuxième ?
Nicolas n'est pas du genre à se la mettre sous le bras vivre en cinq ascète, ni à manger des poireaux sans vinaigrette. Il faut une potiche hôtesse à l'Élysée pour assurer la bonne circulation des petits fours, empêcher Uncle Bern Kouchner de rajouter du riz dans tous les plats et vérifier la propreté des caleçons des Gardes Républicains. Alors, le pays s'interroge par hebdomadaires pipeaules interposés : Quicé-quicé-quicé ? Avec qui va-t-il aller acheter un grille-pain chez Dati Darty pour qu'elle puisse lui beurrer ses tartines le matin ? A qui va-t-il pratiquer la brouette japonaise entre le jogging et la lettre de Guy
Mais revenons à nos moutons de braguette. Les rumeurs les plus folles courent les couloirs et les buffets des réceptions parisiennes. Comme pour la séparation Nicolo-Cécilienne, les journaux hurlent que ça ne regarde personne avant qu'ils aient fait un scoop dessus. Donc tout le monde est prêt pour LA révélation du siècle de la semaine : QUI ça va être... Moi, je sais ! (nananinanèreu)… mais j'ai promis de ne rien dire, n'insistez pas… (c'est agaçant, hein ?). Je vous laisse chercher…
Bien à vous,
Jacques