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Toile d’araignée qu’on tisse dans le vide

Publié le 24 novembre 2009 par Ruminances

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Si quelque vil débris barre la voie humaine,
Écartons de la main l'obstacle qui la gêne (…) Lamartine

La chose est assez insolite pour être soulignée. Insolite mais pas surprenante. Elle ouvre aussi  quelques perspectives !… Si l'idée venait à s'installer durablement dans les mœurs républicaines, il est certain qu'une partie du problème de surpopulation carcérale serait résolue pour le grand bonheur du contribuable.

Voici ce que je lis dans les défilantes du moment : « Le maire socialiste de la capitale, Bertrand Delanoë, a laissé entendre que la Ville de Paris pourrait retirer ses demandes de réparation financière, et donc sa constitution en partie civile, dans le futur procès de Jacques Chirac pour détournements de fonds publics, à partir du moment où les sommes réclamées sont remboursées. »

Depuis le renvoi de Chirac en correctionnelle, c'était la première intervention de Bertrand Delanoë sur le sujet en tant que premier magistrat de la Ville de Paris. Cette action en justice contre l'ancien maire de Paris et ancien Président de la république n'est en réalité qu'une course de relais commencée par des particuliers dans laquelle l'actuel maire Bertrand Delanoë, au nom de la Ville de Paris, a saisi le témoin de ce qui ressemble plus à un marathon juridique qu'à un 100, voire 200 m. courus façon Hussain Bolt.

Monsieur Delanoë dit ne pas vouloir s'acharner contre monsieur Chirac pour qui il éprouve un très grand respect. Plus la victime est haut placée dans la hiérarchie de l'état et plus le superlatif prend de l'importance dans la bouche des nouveaux amis. Comme une grande majorité de français et de françaises, monsieur Delanoë fait partie de ces citoyens subjugués par la ruse de l'ancien maquignon de Paris. Toujours soupçonné, jamais pris. Tout comme son ancien pote Charly Pasqua. En l'état, à quoi cela servirait-il d'embastiller un homme à la culture millénaire, amateur d'arts premiers et de Sumo, malin comme un singe de surcroit ? Pour monsieur Delanoë, les choses sont simples : si Chirac (ou ses amis) remboursent les sommes, nous sommes quitte. Que pensent à ce sujet les citoyens qui avaient initié la plainte et dont monsieur Delanoë avait pris le relais au nom de la Ville de Paris ?…

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