C’est l’argument qui fait choc. Selon François Foussier, adjoint au maire d’Orléans et ancien président de l’association des commerçants du centre de la capitale
régionale, la piétonisation de la rue des Carmes nierait, notamment, aux personnes âgées qui ne pourraient alors plus venir en ville avec leur voiture (La République du Centre du 16
novembre). Quand on est à court d’arguments, on finit par dire n’importe quoi. S’il est une population pour laquelle une rue sans voiture crée une véritable utilité et une meilleure sécurité, c’est
bien celle du 3e ou du 4e âges. (avec les enfants, les parents-à-poussettes et les personnes handicapées). Et si, s’aventure, l’on objecte que la mort annoncée de Carmes en cas de piétonisation ne
supporte pas la comparaison avec la rue de la République, on nous assure que cela n’a rien à voir. A ceci près, qu’en son temps, des élus de droites, certains vendant même quelque maroquinerie dans
cette grande artère commerçante du centre-ville avaient, déjà, crié au loup et prédit la mort certaine d’une des rues aujourd’hui les plus dynamiques de la cité johannique. Si François Foussier se
préoccupait vraiment de l’essor du commerce à Orléans, il n’aurait pas laissé disparaître le dernier bar de la rue de la République (L’Eucalyptus bientôt remplace par une boutique Orange) ou
aurait, encore, enfin trouvé une solution à la verrue urbanistique que constitue la ruine de l’ancien cinéma Artistic tout proche. On a les combats qu’on peut.
>> Voir aussi le communiqué de l'opposition municipale
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