Téléphone pour femme en danger, privatisation de la sécurité

“Il suffira d’appuyer sur un bouton pour alerter la police, qui enverra immédiatement une équipe”, détaille Michèle Alliot-Marie.
C’est l’information reprise par de nombreux médias.
C’est également sur le site du Gouvernement :
"Un portable d'urgence pour lutter contre les violences conjugales"
sur lequel il est dit :

« Un simple bouton permettra de donner l'alerte aux services de police qui interviendront en urgence. »

Or ceci n’est pas tout à fait exact : quand on appuie sur le bouton, on est mis en relation non pas avec la police, mais avec Mondial Assistance.
C’est expliqué ici sur le site du département de Seine Saint Denis :
"Protéger des femmes en "très grand danger" "
Explications plus détaillées d’Ernestine Ronai, responsable de l’observatoire des violences envers les femmes au Conseil général de Seine-Saint-Denis, interviewée par Marc Fauvelle pour France Info :

"Un "portable d’urgence" pour lutter contre les violences conjugales"