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La Fnac est à vendre.

Publié le 26 novembre 2009 par Shanka

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Pour quelle raison le groupe français de distribution et de luxe envisage-t-il de se séparer de ses marques Fnac et Conforama ? Tout simplement pour se recentrer sur le luxe, a indiqué son PDG dans l'entretien accordé au quotidien américain Wall Street Journal ce 24 novembre. La distribution présente en outre une grande faiblesse. « C'est un secteur qui ne peut se développer rapidement à l'étranger ». A court terme, aucun processus de cession des enseignes Fnac , Conforama et Redcats n'est engagé. Mais cela ne saurait tarder. Pour PPR dont la famille Pinault détient 41 %, se séparer des activités de distribution Fnac et Conforama revient à s'amputer de plus de la moitié d'un chiffre d'affaires qui s'est élevé à 20 milliards d'euros en 2008. Majoritairement réalisé en France. En effet, la Fnac a beau être implantée à l'étranger, 70 % des ventes sont réalisées en France.

Pour préparer cette vente, PPR n'a pas hésité à se séparer de Surcouf, « cédée » à Hugues Mulliez qui rebaptise aujourd'hui sous cette marque ses points de vente. Un plan de licenciements et de compression de personnel a également été mis en place sur les trois entités concernées. Les suppressions de postes auraient atteint 1 872 personnes au cours de l'année écoulée. Ce qui n'a pas été sans entraîner de réaction de la part des salariés qui sont descendus à plusieurs reprises dans la rue. 

Qui pourrait se porter acquéreur des activités distribution de PPR ? Deux listes de noms circuleraient, selon le Wall Street Journal. La première comporte une vingtaine de noms tirés des secteurs où évoluent Fnac, Conforama et Redcats. Divers fonds d'investissement sont également sur les rangs. La seconde renferme les noms des cibles potentielles de François-Henri Pinault dans le secteur du luxe et du style de vie.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle annonce est faite à ce sujet, mais il est sûr que Monsieur Pinault souhaite faire encore plus de profit et avec ces ventes combinées il est dans une position plutôt confortable pour envisager l’avenir. Maintenant reste à savoir qui va racheter ces deux enseignes et sous quelles conditions car l’avenir des salariés n’est déjà pas très rose actuellement et il risque de s’assombrir encore davantage ainsi que celui des clients fidèles qui pâtiront des éventuels changements à venir.

Je relais un article moins conformiste et plus représentatif du climat actuel au sein de la Fnac paru dans le journal Le Monde (lien de l’article).

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