Try

Euh, non Trail, je me suis trompé (euh vous y croyez vous?).

Trail des allumés à Namps au Val.

La pluie était au rendez-vous et du coup, avec les pluis précédentes, on pouvait s'attendre à de belles glissades, à beaucoup de boue...

Ben oui, on a été servi. Ben oui, parce que je l'ai fait ce trail pour finir... Je ne sais pas trop pourquoi mais cette année je n'étais pas motivé.. mais il y a eu cette opportunité, un désistement involontaire et une opportunité de dernière minute (et on sait qu'il peut se passer beaucoup de choses dans les 5 dernières minites: mais c'est bien sûr!)

On m'avait dit (des informateur(s sur place) il pleut, et même il pleut beaucoup. Alors je m'étais préparé à recevoir des trombes d'eau ... Double protection, double épaisseur (n'est ce pas un peu à la mode la double épaisseur?)

Plus des vêtements respirants (non atteint par la grippe A (ou b ou c...).

J'ai donc rejoint les coureurs de Villers déjà sur place: Frédéric, Walter, Geoffrey, (par ordre d'apparition en scène), Dania, Pascal, Nathalie, Valérie... toutes deux désolées, confites, non déconfites, inquiètes, énervées, bref sans lumière, sans frontales. Elles se voyaient déjà restant sur place, assister au départ sans y prendre part...

Et puis tout s'éclaire, les sourires reviennent égayer les visages tendus... Il était grand temps car le départ est donné... Nous sommes en toute queue de course, le temps d'installer les lampes sur la tête (la leur bien sûr)

Devant nous il y a une vache, une cloche... des déguisés... bonne humeur, ambiance riante, ça plaisante, ça rigole... on sort du village où tous les habitants s'amusent de cette foule toute courante...

Devant moi un long serpentin de coureurs, des lucioles en masse, quel beau spectacle!

La pluie continue à tomber, nous sommes encore sur la route, puis c'est le chemin, avec de belles flaques d'eau. Caroline, Nathalie et Valérie tente de les éviter... elles courent, elles marchent, recourent... Michel qui fait parti de l'organisation veille sur elles... Dania les accompagne.


Quelques kilomètres à rester ensemble en fin de course. Michel est aux petits soins... Dania accélère un peu, je l'accompagne, je ne la lacherais plus jusqu'à l'arrivée.

Commence alors pour nous une impressionnante remontée, avec un rithme soutenu mais pas à fond.... je m'apperçois que je peux quasiment me passer de lampe, sauf à quelques endroits dans les bois où vraiment il fait très noir. (très noir ça fait un peu comme plus que blanc, allez on dira une licence poétique...)

La pluie s'arrête, j'ai chaud, la pluie s'arrête, reprend s'arrête... On repasse dans le village (c'est bien car nous sommes encouragés par le pubic... mais je dois dire que tout au long du parcours les bénévoles -nombreux- nous encouragent avec gentillesse )

Dania me suis sans perdre de terrain.... montées, descentes... nous dépassons beaucoup de coureurs, et parfois quelqu'un me reconnait...

Des montées plus raides.... cette fois Dania lâche prise, doit marcher pour reprendre haleine, "mes jambes ne me portent plus"...

Et puis on repart...

On glisse, on manque de tomber, on se rattrape, je tombe une première fois, c'est plutôt une glissade qu'une chute. Je retomberai en fin de parcours en me blessant (légérement) avec la lampe que je tiens à la main, un angle me rentre dans la paume. Je vais demander des lampes en boule (donc sans arrête)!


Ce sont les derniers kilomètres, on rejoiunt un gros peloton (je me surprend à penser au jury d'arrivée en me disant qu'ils ne vont pas rigoler avec un peloton pareil).

Et puis c'est le village, "sérez à droite" "montrez  vos dossards "...

On arrive avec un très bon rythme, Pascal nous appostrophe "c'est maintenant que vous arrivez!"..

Je découvre M Nicolas au chrono, Gérald, puis Jacky, Marie-Laure... mais tiens il y a Colette, Marie-Laure, Bertrand...

On est arrivé... j'arrête mon chrono avec quelque retard...

J'avoue que je me suis régalé avec cette course, vraiment j'aime ça, un parcours physique, difficile, ça monte, ça descent... ça glisse.... du vrai plaisir de courir!


Bon là il faut interrompre ce récit .

"Alors on mange !" m'interpelle Colette en ce dimanche midi...

A plus "tisottt"


Hubert