3.04 : Daleks in Manhattan (part. 1)
Sc : Helen Raynor. R : James Strong.
New York, les années 1930. La Grande Dépression frappe Manhattan, alors que des individus disparaissent dans les rues. Le TARDIS atterrit au pied de la Statue de la Liberté, et le Docteur et Martha Jones découvrent bien vite la misère frappant de nombreux Américains à cette époque. Pendant ce temps, au sommet de l' Empire State Building, les Daleks complote dans l' ombre, assisté de... Cochons humanoïdes (!) ainsi que d' un émissaire humain, M. Diagoras. Un humain dôté d' une ambition rare, que les Daleks choisissent de récompenser, mais pas de la façon dont il s'y attendait. Le chef de ces Daleks du culte de Skaro perdus dans le temps a en effet imaginé un plan des plus fous : devant les échecs successifs des Daleks, qui auraient dû parvenir à l'extermination de l'humanité depuis bien longtemps, l'heure est venue d' évoluer : il va donc fusionner avec leur émissaire, pour faire évoluer les Daleks. Le Docteur et Martha Jones, qui ont rencontré des sans-abris victimes de la Dépression, se portent volontaires lorsqu' un "chasseur de têtes" vient chercher des hommes comme main d'oeuvre, pour réparer un affaissement. Plus tard, dans les égouts, le Docteur et Martha, accompagnés de nouveaux amis, découvrent un étrange mystère : une matière gluante, visqueuse, qui n'est pas d'origine terrienne. Puis ils découvrent des hommes-cochons, qui les poussent à s'enfuir. Ils atterrissent dans les coulisses d' un cabaret. Sur place, le Docteur mène des expérimentations afin de découvrir la substance organique découverte dans les égouts...

Mon avis : Un épisode classique pour cette série , avec une séquence pré-générique lançant l' épisode, en plus de nous glisser dans une époque historique fidèlement retranscrite, alternant entre le rêve, l' univers romantique du cabaret, et la froide réalité de la misère sociale. L' épisode alterne entre leçon d' histoire et images d' épinal, tout en ne négligeant pas l' univers de la série, puisque la menace Dalek apparaît assez rapidement.
Un épisode habilement construit, ménageant son lot de rebondissements, même si le rythme peut sembler parfois un peu lent surtout vers la fin. Normal, on a tenté de faire traîner les choses pour obtenir un dyptique, une histoire en 2 parties / épisodes.
" That metal thing ? What was it ?
- It’s called a Dalek. And it’s not just metal, it’s alive.
- You’re kidding me !
- Do I look like I’m kidding ? Inside that shell, there’s a creature born to hate, whose only thought is to destroy everything and everyone that isn’t a Dalek too. It won’t stop until it’s killed every human being alive. "
Le Docteur, à Tallulah (ép. 3.04 "Daleks in Manhattan").
3.05 : Evolution of the Daleks (part. 2)
Sc : Helen Raynor. R : James Hawes.


Mon avis : Un épisode au rythme plus enlevé et palpitant que le précédent épisode, avec un crecendo au fur et à mesure de l' épisode. La musique et réalisation sont absolument magnifiques, donnant l' impression au spectateur de regarder rien de moins qu' un long-métrage. Mêm s'il se passe finalement peu de choses dans cet épisode.
