A propos de la décision des suisses d'interdire la construction de minarets, Jean Quatremer écrit "qu'une nouvelle fois la démocratie directe fait la preuve de son extrême dangerosité. En laissant s’exprimer la peur de l’autre, le refus de la rationalité, l’intérêt immédiat, le référendum est décidément un instrument dangereux aux mains des démagogues de tous poils. On comprend mieux pourquoi plusieurs pays démocratiques l’ont tout simplement interdit."
Guy Sorman rajoute : "Les auteurs du référendum en Suisse ont beau dire que ce n'est pas l'islam qui est en cause mais certaines de ses formes agressives, nul n'est dupe, ni sur la question ni sur la résultat. Sans doute vaut-il mieux ne jamais poser ce genre de question de manière à ne jamais connaître la réponse."