Comme le montre la photo ci-contre, la porte d'Aubervilliers fait sa mue : la valse des pelleteuses a commencé et un immeuble de bureaux appelé l'Envol, quasiment neuf, vient d'être démoli. La prochaine victime sera l'immeuble situé à droite, occupé par le service d'accueil des étrangers de la préfecture de police. Ensuite viendra le tour de la rampe d'accès à la terrasse sud de l'entrepôt Macdonald ( au second plan ) et l'entrepôt lui-même qui sera balafré par la brèche de Bertrand destinée à faire passer le Tram à travers.
Tramsès 2 ne fera pourtant qu'une brève apparition au sud de l'entrepôt puisqu'il regagnera les maréchaux quelques mètres plus loin au niveau du pont-route de rue d'Aubervilliers.
La mairie de Paris va donc engloutir plusieurs dizaines de millions d'euros pour satisfaire un simple caprice pharaonique : faire passer le tram de part en part de l'entrepôt Macdonald sans profit pour personne, au risque de fragiliser la structure du bâtiment .
Compte tenu de l'impréparation du projet d'extension du T3, le dossier enregistre déjà 6 mois de retard sur le planning initial demeuré confidentiel et, début 2010, ce retard de 6 mois risque fort de doubler puisque d'autres composantes n'ont pas été réglées comme l'élargissement du pont National par une passerelle légère qui ne résistera pas à une crue centenale de la Seine, l'implantation de la station Baron Le Roy ( 12ème ) dépendante du prolongement de la rue éponyme ou encore le terminus de la porte de la Chapelle qui doit intégrer le début du pont de franchissement des voies ferrées de Paris-nord ( recommandation n° 4 de la commission d'enquête publique ).
Du pain sur la planche pour le comité de suivi du T3, lorsqu'il sortira de sa torpeur ...
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