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Emergence du cloud computing : Vers la fin du stockage physique sur le poste de travail ?

Publié le 30 novembre 2009 par Jérémy Dumont

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Avec l'essor du haut débit mobile et des technologies de cache, il devient envisageable de stocker toutes les données des utilisateurs sur un serveur et d'y accéder en déplacement.

Depuis l'avènement des PC et téléphones portables au début des années 90, l'industrie informatique n'en finit plus de chercher le support mobile universel pour stocker les données des utilisateurs. Début 2000, les assistants personnels ont pris le relais des PC, puis les téléphones ont gonflé leur mémoire interne. Ils ont ensuite fusionné avec les PDA pour devenir des smartphones. Plus récemment, les Blackberry et les Netbooks ont fait leur apparition. Sans parler de l'iPhone d'Apple.

Un besoin d'ubiquité

Emergence du cloud computing : Vers la fin du stockage physique sur le poste de travail ?Avec un tel rythme d'innovations, les données des utilisateurs sont désormais éclatées dans différents terminaux : téléphone, PC portable, desktop, etc. La synchronisation de ces données entre plusieurs périphériques devient un véritable cauchemar."Or, pour la majorité des salariés, il est crucial de pouvoir accéder à ces données à tout moment, sans être inquiété par un problème de disque dur ou d'être obligé de se déplacer avec son ordinateur", estime Gilles Fauriaux (photo), directeur commercial de Database-Bank.

Comment résoudre ce besoin d'ubiquité, tout en simplifiant la vie de l'utilisateur ? "Avec ses différentes interfaces et sa logique de partage, le web 2.0 offre une réponse adaptée à cette problématique", estime pour sa part Jérémy Chatard, directeur technique de la SSII Breek. Entre la 3G, les connexions Wi-Fi et les hot-spots de plus en plus nombreux, il est désormais possible d'accéder à distance à ses données, où que l'on se trouve.

Re-centraliser les données ?

Emergence du cloud computing : Vers la fin du stockage physique sur le poste de travail ?Dans ce contexte, il devient préférable de stocker ses données professionnelles quotidiennes sur un serveur. Centralisées, elles sont plus faciles à sauvegarder et à partager. "Grâce aux systèmes de cache tels que Gears de Google, les clients riches internet (RIA) peuvent accéder aux données en mode déconnecté", indique Jérémy Chatard (photo). C'est également le cas avec l'architecture "Software + Services" prônée par Microsoft.

L'entreprise peut appliquer cette stratégie uniquement en interne (via son portail intranet) ou directement sur le web pour échanger avec ses partenaires. "Les communautés professionnelles doivent trouver les moyens de rester en contact. C'est précisément de ce constat que les technologies de stockage et de partage en ligne de fichiers tirent leur légitimité", estime Gilles Fauriaux.

Une évolution inévitable

La virtualisation et le "Cloud computing" poussent les entreprises à re-centraliser leurs données. Avec l'avènement des postes de travail virtualisés, "la notion de stockage physique des données et des applications, si chère aux internautes, s'estompe pour devenir une préoccupation de second plan. Seule la disponibilité compte", explique Gilles Fauriaux. Désormais, la taille du disque dur importe peu. Il faut surtout disposer d'une bonne connexion à internet. "Les constructeurs commencent à prendre en compte la notion de stockage distant. Cette orientation est un signal important sur le marché. Toute l'industrie semble adopter la notion de disque dur virtuel et reconnaît implicitement son utilité",constate Gilles Fauriaux.

Bien entendu, les espaces de stockage physique ne disparaîtront jamais complètement du poste de travail de l'utilisateur. Mais il y a tout lieu de penser qu'ils deviendront progressivement de simples caches de donn

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