Magazine Société
A.M.D.P.F.
Cela fait plus de un an que nous subissons la crise et nous sommes tous éberlués par la plasticité des médias et leur capacité à enchaîner,les uns après les autres,les discours sur la crise.
Le président du FMI annonce qu'il y aurait encore 50% d'actifs " pourris " dans les banques.
Qui ne fait pas son travail ?
Le responsable,c'est le Lobby bancaire qui tient la main des gouvernements.
Le salaire,donc le pouvoir d'achat est considéré comme un coût et cela pousse les entreprises à délocaliser leur production et les banques à substituer le crédit aux revenus pour faire tourner la machine économique.
Tant que les dirigeants n'auront pas pris conscience de la responsabilité du libre-échangisme intégral dans la crise mondiale,il y a très peu de chances que l'économie mondiale redémarre sur des bases saines.
Le moment des injections de capitaux vont disparaître,grandit l'angoisse d'un rebond de la crise.
Soit les gouvernements remettent au pot et bâtissent dans la panique de nouveaux plans de relance qui accroîtront les dettes publiques et jetteront un fort discrédit sur la valeur des monnaies et des emprunts d'état.
Soit,influencés par les docteurs de service,Fillon et Juppé qui fleurissent un peu de partout dans le monde,les gouvernements ne renouvellent pas l'opération plan de relance et la dimension sociale de la crise doublera d'intensité et là,nous connaîtrons alors de nouvelles faillites,d'entreprises industrielles et avec cette fois une explosion encore plus forte du chômage.
La bataille n'est pas gagné,celle de l'emploi non plus,avec 2% d'augmentation en un seul mois,soit 52 400 citoyens.
En une année cela représente 24%,soit 600 000 demandeurs d'emploi de plus.
Voilà les vraies questions auxquelles le gouvernement devrait répondre,au lieu de laisser le Haut Commissaire à la charité publique espérer de nouveaux subsides pour l'assistance publique,utile mais plus anxiogène que jamais dans ce contexte.
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