Spectacle affligeant! Genève se réveille ce dimanche douloureusement pour constater l’étendue des dégâts occasionnée par une horde de sauvages qui se sont livrés à une véritable mise à sac de la ville. Bel Air, les Bergues, la rue du Mont-Blanc, la Gare routière et les Pâquis ont été le théâtre d’un véritable saccage dont les traces sont encore visibles aujourd’hui. Plusieurs genevois ont entamé durant cette journée un “circuit” spontané en ville sur les traces des casseurs. Des mots reviennent tel un leitmotiv: “la honte”, “c’est criminel”; des interrogations: “Pourquoi on a laissé faire sans intervenir rapidement?” “Qui payera les dégâts?”
La manchette du Matin nous apprend que les casseurs sont au nombre de 200. Deux cent individus ont empêché les altermondialistes de s’exprimer. Ces derniers ont fait le voyage à Genève au prix de plusieurs sacrifices pour un résultat décevant. Pire un constat d’échec.
Pour ma part, je ne comprends toujours pas pourquoi la police n’a pas fait preuve de fermeté dès le départ et d’intervention rapide. Tout de suite après la première déprédation sur le Crédit Suisse à la Place Bel Air, les nombreux gendarmes présents sur les lieux à la Place de la Monnaie et au début de la rue de Rhône ont tout vu mais n’ont pas intervenu. Pourquoi? Genève gère mal ses manifestations. Si on n’est pas capable de faire régner l’ordre et de protéger les biens des citoyens n’est-il pas plus sage d’interdire ce genre d’événement? Notre police super équipée se distingue par un déficit chronique dans ses interventions c’est ce que retiendra la rue et l’opinion publique.
Voilà en photos à quoi ressemble notre ville au lendemain d’une journée catastrophique:
Une police super équipée: Cartouches en caoutchouc: Le dessin du jour: La Une du jour: Et demain est un autre jour! A voir