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H1N1 - Le PIQ - norme de pratique pour les vaccinateurs québécois.

Publié le 20 novembre 2009 par Suzanneb
[Mise à jour 11 janvier 2010]

Au cours de recherches subséquentes à propos de la déclaration d’effets indésirables que l’on peut attribuer à la vaccination, j’ai trouvé sur le site de l’OMS un article qui m’a grandement troublée.

Jusqu’à maintenant, tous les médecins à qui j’en ai parlé m’ont toujours dit qu’il ne pouvait pas y avoir de lien entre l’administration d’un vaccin anti-grippal et une pneumonie, même si cela survient 24 heures après vaccination. Je vous rappelle que c’est ce qui m’est arrivé en 2005 alors que j’étais immuno-supprimée (ce qui était même une indication à recevoir le dit vaccin).

Or, dans le but d’établir clairement l’imputation de la causalité entre manifestations indésirables et vaccins, l’OMS dit :

L’association entre l’administration d’un vaccin et des manifestations indésirables est à considérer comme d’autant plus forte que les indices se fondent sur les éléments suivants:

  • Une forte ressemblance entre la manifestation indésirable et l’infection que le vaccin est censé prévenir, accompagnée d’une relation temporelle non aléatoire entre l’administration et la manifestation indésirable.
  • (…)

OMS - Manifestations postvaccinales indésirables: évaluation de l’imputation de la causalité

Dans mon cas, la pneumonie était donc à considérer comme une manifestation associée au vaccin anti-grippal puisque:

  • Une pneumonie est une manifestation qui ressemble beaucoup à une grippe, en outre, c’est souvent une complication de la grippe.
  • Cette pneumonie survenue 24 heures après administration du vaccin contre la grippe saisonnière me semble une relation temporelle plus qu’évidente.

Je suis donc d’avis que la pharmacovigilance québécoise n’est pas conforme aux recommandations de l’OMS et que le PIQ devrait être modifié conséquemment.

[Début du billet original - 20 novembre 2009]

Toujours soucieuse d’obtenir l’information la plus juste, je me suis adressée à un médecin pour savoir où trouver les détails les plus complets concernant ces vaccins contre la grippe A(H1N1).

Je voulais aussi savoir pourquoi lorsqu’en 2005 je me suis rendue aux urgences avec 40 de fièvre une trentaine d’heures après avoir été vaccinée contre la grippe saisonnière, pourquoi donc, les médecins m’avaient dit qu’il n’y avait aucun rapport avec le vaccin et la pneumonie qu’ils venaient de diagnostiquer. Ils n’ont donc pas fait de déclaration.

Il m’a répondu que si on démontre que les symptômes (fièvre dans ce cas précis) sont associés à une pathologie ou un microbe quelconque (ici la pneumonie) on ne fait pas de déclaration d’effet secondaire. La fièvre est due à la pneumonie, pas à la vaccination.

Vrai mais faux également.

On ne continue pas le raisonnement, on pourrait dire ok, la fièvre est due à la pneumonie mais la pneumonie vient d’où ? comment a-t-elle pu survenir ? on répondra qu’il survient des pneumonies dans la population en dehors des périodes de vaccination. D’accord, mais si on ne comptabilise pas ces cas de pneumonies qui viennent d’être vaccinés, on ne saura jamais si l’incidence de pneumonie est plus forte après une vaccination que sans. Là-dessus, mon médecin est resté sans réponse. À mon avis, c’est ainsi que l’industrie pharmaceutique sème le doute.

Il m’a suggéré de consulter le site web Protocole d’Immunisation du Québec où l’on retrouve les réponses disponibles à ce genre de questions.

Le PIQ représente la norme de pratique professionnelle au Québec pour tous les vaccinateurs. Il définit les responsabilités que se partagent les médecins, les infirmières et infirmiers ainsi que les infirmières et infirmiers auxiliaires en matière d’immunisation. Ce document permet aussi un encadrement et une meilleure articulation des pratiques professionnelles dans l’application du programme d’immunisation en vigueur au Québec.

Voici un lien vers le site du MSSS Protocole d’immunisation du Québec

Pour consulter le document PDF (PIQ complet avec table des matières dynamique) cliquez ici.

D’autres documents sont aussi disponibles, entre autres la mise à jour du 17 novembre 2009 concernant la section «Vaccin contre l’influenza pandémique A(H1N1)». On peut y trouver la composition des divers vaccins.

J’ai noté quelques différences au niveau de la description du contenu des vaccins. Par exemple, lorsqu’on lit l’Avis de décision portant sur AREPANRIXMC H1N1 de Santé Canada et qu’on le compare avec la mise à jour du PIQ concernant ce même vaccin, on remarque que certains éléments sont exprimés différemment ou tout bonnement omis:

Tableau comparatif du contenu de chaque dose de 0,5 mL du vaccin ArepanrixMC H1N1 selon la source.

Source: Santé-Canada – Avis de décision portant sur AREPANRIX H1N1

PROTOCOLE D’IMMUNISATION DU QUÉBEC – Mise à jour du 17 novembre 2009

3,75 µg d’hémagglutinine (HA) dérivée de la souche A/California/07/2009 (H1N1)v 3,75 μg d’hémagglutinine du virus A/California/7/2009 (H1N1), analogue de la souche pandémique A(H1N1) 2009

L’adjuvant AS03 est constitué d’une phase huileuse, contenant une huile naturelle et biodégradable, soit le squalène (10,69 mg par dose), l’adjuvant AS03 consistant en une émulsion à base de squalène (10,69 mg) (précurseur du cholestérol),

du DL-α-tocophérol (huile de vitamine E; 11,86 mg par dose), mélangée à une phase aqueuse composée d’un tampon phosphate isotonique. de DL-alpha-tocophérol (11,86 mg) (vitamine E),

polysorbate 80 (Tween 80; 4,86 mg par dose), un émulsifiant, pour stabiliser l’interface huile/eau. polysorbate 80 (4,86 mg);

5 µg de thimérosal, un agent de conservation. 5 μg de thimérosal comme agent de conservation;

  traces résiduelles de protéines d’oeuf et de formaldéhyde;

  traces de sucrose et de désoxycholate de sodium;

  du chlorure de sodium, du phosphate d’hydrogène disodique, du phosphate de potassium dihydrogéné, du chlorure de potassium et de l’eau pour injection.

On y trouve aussi les précautions, contre-indications et (c’est là que ça devient intéressant) un tableau des manifestations cliniques observées suite à la vaccination.

Par exemple, on classe comme ceci:

  • les cas courants (1% à 9%) gêne respiratoire, (entre autres)
  • les cas rares (1 à 9 pour 10 000) convulsions, névralgie, thrombocytopénie transitoire,
  • les cas très rares (1 à 9 pour 100 000) réaction allergique de type anaphylactique,
  • les cas exceptionnels (1 à 9 sur 1 million) Syndrome de Guillain et Barré.

Section Efficacité

Il n’y a pas de données d’efficacité disponibles pour le vaccin contre la souche pandémique A(H1N1) 2009.

Vous pouvez téléchargez la source des données ci-dessus en cliquant ici.

Est-ce qu’il s’agit bien des mêmes vaccins que la Santé Publique annonce comme étant tout à fait sécuritaires et efficaces ? À vous de juger !


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