Pendant qu’en France, nos journalistes, affûtés comme du beurre chaud, se recroquevillent dans leurs petites coquilles de certitudes sur le réchauffement anthropique, l’affaire du Climategate prend au Royaume-Uni des proportions sensiblement plus importantes que ce que veulent nous faire croire nos piètres folliculaires…
Et l’on apprend ce soir, par l’Associated Press, que le Pr. Jones (pas Indiana, mais Phil, le principal protagonistes des mails rigolos divulgués par erreur, oups) devra subir une enquête approfondie portant sur d’éventuelles exagérations de ses thèses réchauffistes.
La nouvelle traduite en français donne, en gros, ceci :
L’université britannique de East Anglia déclare que le directeur de la prestigieuse Unité de Recherche Climatique (C.R.U.) démissionne suite à l’ouverture d’une enquête sur les allégations qu’il aurait exagéré les thèses d’un changement climatique d’origine humaine.
L’université ajoute que Phil Jones va abandonner son poste jusqu’à la fin d’une enquête indépendante qui établira s’il a ou non travaillé à falsifier la façon dont les données de températures globales ont été présentées.
Ces révélations ont fait jour lorsque plus d’une décennie de correspondances entre les principaux chercheurs britanniques et américains sur le réchauffement climatique ont été divulguées sur le Web suite à une brèche de sécurité le mois dernier.
Les e-mails ont été interprétés par les sceptiques du changement climatique anthropique comme une preuve manifeste que des scientifiques manipulent leurs données pour arriver à leurs fins.
Pendant ce temps, en France, on prépare Copenhague.