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Un vaccin vaut-il mieux que deux tu l'auras ?

Publié le 02 décembre 2009 par Sammy Fisher Jr
Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais le sujet à la mode, en ce moment, c'est la grippe mexicaine du cochon A. D'ailleurs, j'aimerais bien qu'on m'explique une chose : pourquoi "A" ? C'est pour ne pas vexer les mexicains ? Et la grippe espagnole, de sinistre mémoire ? On ne s'est pas beaucoup soucié des espagnols quand on l'a baptisée, que je sache. Pour le cochon, je peux comprendre. Sans doute a t-on voulu éviter des effets comiques involontaires. Vous imaginez un peu, la conversation, le lundi matin au bureau ?
- Tu connais la nouvelle ? Machin a la grippe du cochon !
- Machin ? La grippe cochonne tu veux dire !
- [rires gras] 
- etc.
Vu sous cet angle, on a bien fait de changer le nom. La situation est déjà assez pénible comme ça.
Même si cette pandémie procure à nos existences jusqu'alors bien peu palpitantes un sens nouveau, elle amène également une foule de questions passionnantes, allant de "vaccin or not vaccin" à "à qui je donne ma collection de petites cuillères si jamais ça tourne mal".
Comme tout bon connecté qui se respecte, j'ai commencé par aller à la pêche aux informations sur internet (Voir ici et là pour le produit de ma pêche) ; grâce à Jérôme Choain, j'ai fini par trouver l'article (presque) ultime sur le sujet : clair, impartial, rigoureux et honnête : celui que j'attendais. Trop honnête peut-être : il ne donne aucune préconisation pour ce qui est du vaccin, c'est à chacun de se forger sa propre opinion après avoir lu. 
Un vaccin vaut-il mieux que deux tu l'auras ?
Pour ma part, j'en avais d'abord tiré l'irréfragable conclusion qu'il était inutile de me faire vacciner. 10 jours après, j'ai changé d'avis. Parce que notre médecin préféré, traitant et de quartier nous a dit qu'il fallait,  parce que j'ai lu ici ou là que le grand méchant virus est en train de muter, et sans doute également parce que je suis aussi moutonnier que le reste du troupeau français, qui prend d'assaut les centres de vaccination.
N'ayant pas reçu le précieux sésame de Mâme Bachelot, cela fait plusieurs jours que Chérie de Sammy et moi-même téléphonons au 0821-444-421 -quoi ? vous ne le connaissez pas par cœur ? le numéro à 0,12€ la minute ?- et que, après un guidage par une voix synthétique des moins mélodieuses, nous retrouvons le bec dans l'eau, gros jean comme devant, pris au dépourvu, quand le clic final fut venu. Car la machine te raccroche au nez, après un sec et définitif message d'échec.
Un vaccin vaut-il mieux que deux tu l'auras ?
Voilà pourquoi, aujourd'hui, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et sur mon temps de repas pour me rendre directement dans ce fameux centre, prendre ce fameux rendez-vous, pour qu'on nous fasse ce fameux vaccin, et qu'on en finisse !
Mauvaise idée. C'est ce que je me suis dit quand j'ai vu le parking désert. Après midi, tu peux aller te faire inoculer ailleurs. Je tente quand même ma chance, m'approche des portes vitrées. Une dame me voit à l'intérieur, s'approche à grands pas, grands moulinets des bras et grande vitesse  de jambes de la porte sur laquelle elle se plaque, de peur que je ne tente d'entrer coûte que coûte sans doute, et s'enquiert, en criant à travers ce mur de verre qui nous séparera toujours, de mes desiderata.
Je vous la fais courte : non, pas de rendez-vous sur place. Par contre, il y a un numéro de téléphone. qui.. oui, bon, je sais...
A suivre ?

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