Magazine Cuisine

Pendant ce temps là, dans les dîners de la six, on tourne en rond...

Par Poclatelephage
Je démarre ce post par un point sur mes candidatures pour « un dîner franchement virtuel ». Quatre personnes m’ont confirmé leur participation au jeu. Il me manque donc un heureux volontaire ou plus. Nous pouvons aller jusqu’au dimanche si je trouve des lecteurs motivés.
Après réflexion, comme je l’ai déjà signalé aux heureux participants, nous pourrions démarrer cette formidable aventure humaine (©Dinotoutbeau) le lundi 14 décembre, Noël ayant décidé de tomber la semaine du 21 ce qui risque avec les formidables programmes des fêtes de distraire mon lectorat.
La préparation de ce grand événement et le visionnage du nouvel semaine de dîners m’a amenée à me rendre à la triste évidence, soulignée dans son mail de candidature par Gaëtan, qui risque, lui, de vraiment vous surprendre : l’émission tourne méchamment en rond depuis quelques semaines.

Pendant ce temps là, dans les dîners de la six, on tourne en rond...
Comme je le signalais après le dîner régressif de Fanny, cette thématique a déjà eu les honneurs du dîner deux fois en moins d’un mois et hier la candidate cannoise a remis ça avec un menu « fête foraine » dans lequel nous nous sommes attendus à chaque instant à voir les candidats ingérer l’hélium qui avait servi à gonfler les ballons pour passer le temps. Fort heureusement, la candidate a prétendu avoir gonflé la centaine de ballons…à la bouche.
Bref, en dehors de ça, nous avons eu le lâcher de ballons qui devient limite traditionnel dans l’émission - nous l’avons aperçu, il y a peu -, les fameux bonbons en déco et jusqu’à la pêche au canard revisitée qui a été mise en scène pour au moins la troisième fois depuis la rentrée.
Au menu pas de coquilles Saint-Jacques (ouf…), mais du mignon de veau, bizarrement servi pour la troisième fois de la semaine, est-ce la seule viande en vente libre dans le Sud-est de la France ? C’est aussi une des nouvelles tendances du dîner, les candidats, faute de concertation, servent souvent exactement la même chose à leurs invités. Cette semaine, en plus du veau, deux hôtes proposent un menu à base de fleurs. Au Havre, nous avions eu le droit au running-gag des Saint-Jacques. Les verrines ne sont plus les seules à inspirer les dîneurs en panne d’imagination.

Quant aux candidats, désormais, ils dissimulent de moins en moins leur mauvaise foi. Pascale, la vieille belle de la semaine, ne mange pas de viande, sans être végétarienne, et finit donc par manger de la viande (comme Brigitte dans la dernière semaine parisienne de dîners) mais en maugréant. Elle a ainsi été particulièrement déçue de ne pas avoir de plat privatif tenant compte de sa particularité alimentaire hier. Oserais-je dire que passer 10 ans, la bonne éducation veut qu’on mange de tout et que l’on se force le cas échéant, enfin ça c’est mon côté Vieille France certainement...
Le flic chti installé à Cannes n’aime ni le fromage, ni la moutarde et saque donc le menu de sa concurrente parce qu’elle a mis de la moutarde dedans.
Le yachtman de mardi qui a oublié de cuire son veau la veille n’a lui pas apprécié la viande trop cuite (comprendre cuite tout court) de la candidate du jour et a donc légèrement diminué sa notation…
De toute façon, l’hôtesse, trop jeune, a vu sa note pondérée en fonction de son âge comme chaque fois dans le jeu.
Bref, au niveau de la notation, ça tourne au grand n’importe quoi. Mention spéciale au flic, les nordistes sont censés être sympas pourtant, qui met un 6 en ambiance, alors qu’il s’est éclaté, et qui sinon reste bloqué à 5.
Pourtant, les candidats ne sont pas odieux. Le kiné qui va produire son menu ce soir est par exemple hautement sympathique.


Tous ces bémols ne m’empêchent pas de regarder l’émission tous les jours, je vous rassure…


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Poclatelephage 1254 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte